Comme
vous le savez déjà, j’ai profité de mes dernières vacances d’été pour aller
visiter la région de l’Outaouais que
je ne connaissais presque pas. Oui oui, je sais, ça manquait à ma culture mais
que voulez-vous, la province (et la terre!) est très vaste! Je connaissais un
peu la ville de Gatineau (vous voyez, je n’étais pas complètement inculte de
cette région quand même!) mais je voulais pour cet été découvrir un coin de
pays qui m’était encore inconnu.
J’ai
donc porté mon choix sur les environs de Montebello.
Pourquoi Montebello? Pour plusieurs raisons! D’abord, ce n’était pas très loin
et je n’avais pas nécessairement envie de faire de longues heures de route.
Environ 2h30 de route de chez-moi (1h30 de Montréal seulement!). Surtout qu’au
départ, j’avais planifié partir seule. Puis, il y a aussi les collègues Pascale
de Scouich et Marie-Michèle de Entre 2 escales qui ont réussi, par le
biais de leur blogue respectif, à me convaincre que l’endroit gagnait à être
mieux connu. Mais surtout, il y avait de ce côté un parc national de la Sépaq dont on n’entend trop peu parler
et qui me tentait grandement : le Parc National de Plaisance!
Après
quelques recherches, j’ai appris que ce parc était un refuge ornithologique hors
du commun. C’est ainsi que ma copine Nathalie (grande ornithologue amateur
devant l’Éternel!) s’est aussi emballée pour cette destination et s’est jointe
à mon escapade! La semaine dernière, je vous ai d’abord raconté ma visite du
Parc Omega juste ici. Aujourd’hui,
je vous parlerai de mes autres découvertes dans cette belle région.
Le camping
en tente Huttopia
Je
n’avais jamais tenté l’expérience du prêt-à-camper
(aussi appelé « glamping »).
C’était donc l’occasion parfaite. Et j’ai adoré! J’ai aimé ma tente Huttopia pour son côté pratique,
simple et confortable. On a de l’espace à l’intérieur, on peut cuisiner comme à
la maison et, caprice ultime, nous avions même le chauffage et l’électricité. Pratique
pour recharger la batterie de l’appareil-photo ou pour pouvoir utiliser le fer
plat dans ses cheveux (salut Nat!). Le camping traditionnel en tente avec des
mauvaises nuits sur un matelas de sol, la liste interminable de choses à ne pas
oublier au départ et les toiles tendues sous la pluie : F-I-N-I! Faut
croire que je vieillis!
Nous
avions accès à un bloc sanitaire propre à proximité. N’oubliez pas de vous
munir de pièces de 0,25$ pour la douche. Il vous faudra quatre pièces pour
quatre minutes d’eau chaude et ce fut suffisant à chaque fois. Les terrains
sont intimes et, en prime, la vue que nous avions sur la rivière des Outaouais, en se levant le matin jusqu'au moment du
coucher du soleil était sublime! Voyez par vous-mêmes…
![]() |
Crédit-photo: Nathalie Rondeau |
Et
ce parc, me demandez-vous? Il est parfait pour y passer quelques jours et
rayonner dans la région comme nous l’avons fait. Occupant un territoire d’un
peu plus de 28 km2, il est situé directement sur la rivière des
Outaouais, à 15 minutes de Montebello. Sa création est récente puisqu’il célèbre
cette année sa 15e année d’existence. Formé de marais, d’étangs et
de forêts de feuillus, il recèle d’une multitude de sentiers permettant d’aller
à la découverte de sa faune et de sa flore diversifiée. C’est tout près de 40
kilomètres de sentiers pédestres ou
de vélo qui vous y attendent.
Quelques spécimens de la faune et de la flore rencontrés dans le parc |
Nous avons eu droit au passage de maman raton... |
... et des petits! |
Partout les oiseaux sont rois ici |
Nous
avons passé deux jours à sillonner le parc, du secteur de Plaisance à celui de Thurso
plus à l’Ouest. D’abord, nous avons fait le sentier vedette du parc, soit celui
de la Zizanie-des-Marais qui, comme
son nom l’indique, traverse le marais. Malheureusement, suite aux graves
inondations du printemps, le réseau de passerelles surplombant le marais fut
très endommagé et il fut impossible de le parcourir dans son entier. Mais quand
même, la magnifique vue du haut du belvédère valait amplement le détour.
Nous
avons aussi parcouru quelques kilomètres le long du sentier de la Grande-Presqu’île qui mène aux étangs ainsi que le
long du sentier des Outaouais à la
recherche de l’emblème du parc, la tortue serpentine. Et non, nous ne l’avons
même pas aperçue, ce sera pour une prochaine fois! Partout vous dénicherez
facilement des aires de pique-nique et de repos. Et lorsque la chaleur vous
semblera intenable en été, vous pourrez profiter de la piscine du parc pour
vous rafraîchir ou vous prélasser sur la plage. Plusieurs activités de
découverte sont aussi organisées tous les jours de l’été allant de l’excursion
en rabaska dans les bayous jusqu’à la randonnée pour suivre les traces des
castors en passant par la causerie sur la préservation de la tortue.
L’Histoire
nous a fait connaître l’illustre personnage que fût Louis-Joseph Papineau comme étant avocat, homme politique et fervent
patriote lors des rébellions de 1837-1838. Mais malgré ses accointances
libérales et républicaines, il fût aussi le seigneur de la région (alors nommée
Petite-Nation), ayant acquis de son père dès 1817 les terres que représentent
aujourd’hui Montebello. À son retour
d’exil en 1845, il fait construire un manoir au sommet du Cap Bonsecours
admirablement bien conservé par les propriétaires subséquents (dont l’américain
Harold Marcus Saddlemire qui participa à la construction du Château Montebello)
avec vue sur la rivière des Outaouais. C’est ici qu’il y mourut mais c’est
aussi ici que l’un de ses héritiers tout aussi illustre, Henri Bourassa
(fondateur du journal Le Devoir), vit le jour.
Férue
d’Histoire (mais aussi parce que j’ai déjà lu « Le roman de Julie
Papineau » de Micheline Lachance, devenu un classique de la littérature
québécoise!), je me devais d’y faire une petite visite! Comme je me
l’imaginais, l’édifice est grandiose avec ses annexes, ses tours et son grand
balcon qui coure tout le long de la façade Nord. On y accède par un joli petit
sentier qui nous fait découvrir d’abord la chapelle familiale (encore en
opération si l’on se fie aux dates de décès inscrites sur les tombes adjacentes).
On peut prendre la mesure de la vie à l’époque où la famille Papineau habitait
les lieux surtout lorsqu’on rencontre, au salon ou à l’orangeraie, un
personnage d’époque nous racontant son histoire.
Le chêne de M. Papineau qu'on tente de préserver coûte que coûte |
On se croirait plonger directement en 1850, non ??!! |
Petit
conseil : Consultez l’horaire des visites (qui ne peuvent pas être libres)
avant votre arrivée pour être assurés que vous n’attendrez pas trop longtemps
avant d’entrer dans la maison. Et l’accès est gratuit cette année dans le cadre
du 150e du Canada!
Étant
à l’origine un club privé pour riches américains, l’hôtel fut construit en 1930 (en moins de 4 mois à peine!) sur les
terres achetées du vaste domaine Papineau. Il me tardait de voir enfin à quoi
ressemblait le fameux Château Montebello
qui donna ses lettres de noblesse à la petite municipalité (oui, oui, je suis
curieuse mais aussi amateur d’architecture!). Nous avons donc décidé de
consacrer nos dernières heures dans la région à cet endroit dont la
construction rappelle tant la mythique « cabane au Canada »!
Autant
l’extérieur est remarquable, autant l’intérieur est époustouflant! Le lobby,
avec son haut et large foyer de pierres, marque l’imagination. Le seul mot qui
fuse de nos bouches est « wow » peu importe où notre regard se porte!
On regrette déjà de ne pas pouvoir prolonger nos vacances pour profiter au
moins d’une nuit dans ce magnifique cadre. Surtout que les activités ne
manquent pas sur le site : activités nautiques, équitation, tennis, arcades,
piscine intérieure et extérieure, cricket, vélo, golf et mini-golf, il s’agit
d’un véritable centre de villégiature
idéal pour un séjour en famille. En hiver, vous aurez le choix entre la
glissade, le patin, le curling, la raquette, le traîneau à chien ou à cheval ou
le ski de fond. Mais avant de quitter la région (que nous avons adorée!), nous
profitons d’un dernier lunch sur la belle terrasse de l’hôtel qui donne sur la
rivière…
Ma
visite de la région ne se termine pas complètement ici. Je vous convie donc à
me suivre sur les réseaux sociaux pour ne rien manquer de la suite des mes
découvertes puisque prochainement je vous ferai faire un tour du Montebello gourmand!
Pour
me suivre sur Facebook c’est par ici : Matante A sur Facebook.
Pour
me suivre sur Twitter c’est par ici : Matante A sur Twitter.
Pour
me suivre sur Instagram c’est par ici : Matante A sur Instagram
Dommage pour la tortue serpentine. Obligée de revenir, il ne faut pas rester sur un échec! :D
RépondreSupprimerJ'adore tes photos d'oiseaux (passion oiseaux bonjour!) et les ratons laveur oooooh!!! Tu sais qu'en France tout le monde rêve d'en voir en vrai? Ca et des castors. Pour le raton-laveur, je soupçonne que ce soit "l'effet Pocahontas" haha!!
Et dire qu'ici, on fait tout pour les chasser de nos cours!!! Les tentes avaient même un système de fermeture anti-raton pour les empêcher d'entrer pendant la nuit. C'est qu'ils sont ingénieuses ces petites bêtes!
Supprimer