jeudi 30 novembre 2023

Visiter l'Alsace à Noël


Visiter l’Alsace à Noël

  

J’espérais de la neige pour installer la magie nécessaire à ce passage en Alsace mais il n’y en avait pas. J’ai eu une petite crainte. Allais-je trouver l’Alsace en hiver et ses marchés de Noël trop kitsch ? Au moins, s’il y avait de la neige, ça donnerait ce petit quelque chose au décor pour se mettre dans l’esprit, ça ferait plus authentique! C’était sans compter que l’Alsace en décembre, n’a nul besoin de ces petits détails pour se faire aimer. Mais à une condition : il faut être prêt à vivre l’expérience jusqu’au bout, être prêt à s’émerveiller devant un simple ourson de peluche à une fenêtre, à profiter du décor avec ses yeux d’enfant. Oui, j’étais tout à fait prête à suivre les traces de Noël en Alsace!

 

Cette visite de l’Alsace à Noël participe au rendez-vous En France Aussi de décembre. Créé par Sylvie du blog Le Coin des Voyageurs, il invite les blogueurs à faire découvrir chaque mois les beautés et le patrimoine de la France selon un thème donné. Ce mois-ci, le thème « Sur les traces de » est sous la direction de Sabrina du blog Tu Paris combien ? Et c’est ainsi que je suis partie sur les traces de Noël en Alsace…


Parce que je passais les fêtes de Noël chez la belle-famille dans les Vosges et que l’Alsace n’était située qu’à quelques kilomètres de la maison, j’ai imploré chéri de m’y amener pour visiter au moins un marché de Noël. Ayant alors une voiture à notre disposition, nous pouvions en profiter pour voir bien plus de l’Alsace et effectuer des excursions journalières. J’ai donc eu la chance de connaître l’ambiance des marchés un 24 décembre et d’effectuer d’autres visites gourmandes et passionnantes au lendemain de Noël. Le circuit que je vous propose ici peut se faire sur quelques jours en y ajoutant des petits détours de votre crû et en le prolongeant jusqu’à Strasbourg.


Noël à la Station du Lac Blanc

Il avait neigé légèrement quelques jours avant mon arrivée. Malheureusement, tout était déjà disparu. Et sur la route, de celle qui donne le vertige, le brouillard masquait parfois ces villages au creux des vallées du Massif des Vosges et instaurait plutôt une atmosphère automnale. Mais il magnifiait aussi la région et ses cols, ces fermes perdues au milieu de nulle part, ces églises qui font que l’on s’arrête pour les voir de plus près au détour d’une commune alsacienne.


Absence de skieurs également à la Station du Lac Blanc, mais la possibilité d’admirer les montagnes du haut de ses 1200 mètres d’altitude. Il faudra revenir une autre année pour grimper sur nos skis ou sur une luge. Considérée comme l’une des plus importantes stations de ski de l’Alsace, nul doute qu’elle saura toutefois vous ravir si vous êtes amateurs de sports d’hiver.



 

Noël à Kaysersberg

En chemin pour Colmar, chéri a eu la bonne idée de proposer un arrêt à Kaysersberg. Après trois pas dans cette petite ville traversée par la rivière Weiss, j’étais conquise! Mon âme d’enfant a pris rapidement le dessus (l’Alsace à Noël est interdit aux grincheux) et j’ai embrassé pleinement tous les clichés que proposait l’Alsace pour Noël.



 

Dès mon arrivée, je m’extasie devant les magnifiques maisons à colombages colorées et les oursons aux fenêtres. Impossible que la féérie de Noël ne s’empare pas de vous ici! Simplement à déambuler dans les rues de Kaysersberg en levant les yeux pour ne pas rater les tours médiévales et en s’attardant le long de la rivière pour être transporté directement dans l’esprit des fêtes.




Petite page d’Histoire de l’Alsace 

Pour mieux saisir les particularités alsaciennes lorsqu’on y voyage, que ce soit au niveau architectural, gastronomique ou toponymique, il faut savoir qu’au cours des siècles, par sa position géographique, la région est maintes fois passée des mains de l’Allemagne à la France.

Dès le Moyen-Âge, l’empire germanique et la France de l’époque se disputent le territoire alsacien à de fréquentes occasions. Il se voit rattaché, en tout ou en partie, à l’un ou à l’autre, au gré des conflits entre les deux puissances européennes.

Au 17e siècle, Louis XIV prend l’Alsace. En 1871, suite à une guerre France/Prusse, l’Alsace redevient allemande. Puis, en 1918, suite à l’armistice, elle repasse du côté français. Au cours de la deuxième guerre mondiale, elle est occupée par les nazis mais libérée par les troupes françaises en 1945. Elle est, depuis, officiellement française, mais a conservé un fort bagage culturel allemand avec une identité propre mêlant un peu des deux cultures, des langues régionales aux accents germaniques et un patrimoine qui témoigne de son passé.


 

Noël à Colmar

À Colmar, on passe à un autre niveau avec pas moins de six marchés de Noël disséminés aux quatre coins du centre-ville mais toujours accessibles à pied. Ici, le marché des artisans avec des bijoux faits main, de la poterie, de la verrerie, des foulards et des mitaines tricotés patiemment et tout pour fêter Noël sous la neige. Là-bas, le marché des enfants avec ses kiosques illuminés de casse-noisettes et autres jouets de bois, sa crèche et son manège. Et aussi, un peu plus loin, le marché du terroir et le marché gourmand, antres de tous les curieux culinaires de la terre. Partout où l’on regarde, c’est beau, bon et magique!





On fait le tour des maisonnettes des marchands, verre de vin chaud d’une main et bonhomme de pain d’épice dans l’autre. On s’arrête à la collégiale Saint-Martin, qui fît déjà office de cathédrale, construite sur deux siècles mais jamais complètement terminée. On rejoint la Petite Venise et son canal jusqu’au quai des Poissonniers, emblème touristique de la ville. Achalandée, certes, mais qu’on regretterait de rater en cette saison d’éblouissements. Et on fait une dernière pause devant une grande tasse de chocolat.



 


Qu’est-ce qu’on mange en Alsace ? 

Munster, flammekueche, spätzle, les mets alsaciens sonnent exotiques à nos oreilles! Et même à table, on n’hésite pas à tester les spécialités alsaciennes. Sachez aussi que les assiettes y sont copieuses et consistantes.

Choucroute : Débutons par ce qu’on connaît le mieux, la choucroute. On la sert ici avec des pommes de terre, du lard fumé, des saucisses et du jambon.


Jambonneau : Ne soyez pas surpris si vous commandez le jambonneau (oui, ça sent l’expérience personnelle ici). Ce ne sera pas que quelques tranches qu’on vous apportera mais bien le jambon au complet!


Munster : Le Munster est un fromage à l’odeur forte typiquement alsacien d’appellation protégée. On le mange dans les quiches et tartes au fromage mais aussi en sauce pour accompagner le jambon.

Flammekueche : C’est une tarte flambée au gruyère faite d’une fine pâte qu’on garnit d’oignons, de lardons et de crème. Dans les marchés, on la propose souvent roulée pour la manger comme un sandwich wrap.

Baeckaoffe : Un mijoté à base de viandes de porc, d’agneau et de bœuf auquel on ajoute légumes de saison, épices et vin blanc et servi dans une cocotte.

Spätzle : Recette de pâtes traditionnelle servie avec une sauce crémeuse aux champignons, aux lardons ou au fromage.


Grumbeerekiechle : Galettes de pommes de terre râpées croustillantes et assaisonnées d’oignons et de persil que l’on mange souvent accompagnées de fromage ou d’une salade verte.

 

 

Noël à Ribeauvillé

Le charme de Noël est tout aussi présent à Ribeauvillé. Entre une visite d’un vignoble à proximité du village et une balade dans ses rues pour flâner devant les vitrines décorées des commerces, on s’attable dans un restaurant découvert au fond d’une impasse à l’image des anciennes auberges de passage pour un repas digne d’Obélix.



 

Trop tard pour y admirer une grande cigogne, symbole de la région, mais pas pour apercevoir leurs grands nids de branchages qui ornent les toits de tuiles. On s’intéresse aux vieilles fortifications et à la tour des bouchers, autrefois porte d’accès de son quartier et qui doit son nom à la corporation des bouchers de la ville. On peut aussi pousser la visite du coin jusqu’aux vestiges de l’un des trois châteaux en accès libre qui surplombent la région.





Noël au Château du Haut-Koenigsbourg

Vous me connaissez, s’il y a un château fort à proximité, vieux de neuf siècles qui plus est, il y a de fortes chances que je fasse un détour. C’est donc au pied des 757 mètres d’altitude du château du Haut-Koenigsbourg que je me suis retrouvée. Et en Alsace, les bâtiments historiques s’emparent aussi de la magie de Noël.



Le château du Haut-Koenigsbourg fut à la fois un symbole espéré par l’empire germanique (le roi Guillaume II ayant travaillé à lui redonner du prestige pour en faire un grand musée) et un trésor de guerre français. Et même sous une légère pluie, il était magnifique. Pour les fêtes de fin d’année, son ancienne salle de réception et ses cours se parent de leurs atours traditionnels. Après avoir franchi sa lourde porte d’entrée, c’est un pan d’histoire complet sur les mœurs et coutumes de la région qui nous y est raconté.




Informations pratiques 

S’y rendre et s’y déplacer : Contrairement à mon habitude en voyage, je me suis rendue en Alsace en voiture. Mais on peut rejoindre la région en train.

De Paris, on peut se rendre à Strasbourg et Colmar en TGV et faire la route entre les deux villes en train. De Colmar, plusieurs bus par jour sont disponibles pour rejoindre Kaysersberg et Ribeauvillé pour moins de 5$ CAD et pour un trajet d’environ 30 minutes. Toutefois, sans voiture ou taxi, il n’est pas possible de se rendre au château.

L’utilisation du vélo est fréquente pour les touristes en Alsace, plusieurs véloroutes sont présentes sur le territoire et la location de vélos électriques est disponible à bien des endroits, notamment à Colmar (avec possibilité de circuits GPS déjà prêts offerts aux visiteurs).


Stationnements et navettes : À l’occasion des marchés de Noël et à partir de la gare de Colmar, il existe un service de navettes en bus pour vous mener dans différentes communes et leur marché. Les informations se trouvent ici.

En voiture, il est facile de se garer à l’entrée de Colmar. De grands stationnements sont disponibles et de petites navettes très fréquentes vous amènent directement dans au centre-ville pour parcourir les marchés.

 

Où dormir : Faisant les allers/retours dans la même journée, je n’ai pas dormi en Alsace mais j’ai repéré quelques établissements pour vous.

Auberge de jeunesse de Colmar : À moins de 2 km du Vieux-Colmar, là où sont installés les marchés. À partir de 31$ CAD/nuit en dortoir.

Ibis budget Colmar centre-ville : Comme les autres établissements de cette gamme d’hôtel, le Ibis de Colmar propose des chambres simples mais confortables et il a une localisation idéale. À partir de 111$ CAD/nuit en décembre.

Hôtel au Cheval blanc : Un hôtel 3 étoiles situé à Ribeauvillé, calme et avec restaurant proposant les classiques du terroir alsacien. Bonne localisation pour visiter les châteaux et partir sur la route des vins d’Alsace. À partir de 172$ CAD/nuit en décembre.

 

Météo : En moyenne, les températures oscillent entre 0º et 6°C en décembre à Colmar. Il peut neiger et pleuvoir, c’est humide et souvent gris. Prévoir des vêtements chauds.


Horaire des marchés :

En 2023, les principaux marchés de Noël en Alsace débutent le week-end du 24 novembre. Celui de Colmar se poursuit jusqu’au 29 décembre alors que celui de Strasbourg s’arrête la veille de Noël.

À Kaysersberg, il a lieu jusqu’au 19 décembre alors qu’à Ribeauvillé, il prend place les 2, 3, 9 et 10 décembre. Toutefois, jusqu’au nouvel an, les boutiques et restaurants de ces communes conservent leurs parures festives et continuent d’offrir aux visiteurs leurs produits, cadeaux, petits délices traditionnels et vin chaud.

Pour se renseigner sur l’horaire des multiples marchés et toutes les activités de décembre, on se rend sur le site des fêtes de Noël de l’office de tourisme de l’Alsace : noel.alsace.

 

Tarif :

L’entrée dans les différents marchés de Noël est gratuite. Mais il est très difficile de ne pas succomber devant les étals alléchants des marchands ou de ne pas ramener quelques jolis souvenirs. J’avoue avoir regretté de voyager léger cette fois-ci.

L’entrée en visite libre du château du Haut-Koenigsbourg est de 9€ pour un adulte et de 5€ pour les enfants de 6 à 17 ans (gratuit pour les moins de 6 ans). Étant actuellement en rénovation, il est possible d’obtenir un tarif réduit sur place. J’y étais un 26 décembre, mais malgré la présence nombreuse des touristes pendant cette période, je n'ai pas eu à faire une longue file à l’arrivée pour acheter mon billet.

Informations : Site officiel du château.

 

À consulter :

Le site touristique officiel Visit Alsace ou son dérivé de saison Noel.Alsace.



Évidemment, en deux excursions journalières, je n’ai pas pu tout voir de l’Alsace à Noël. Le conseil le plus approprié que je peux vous prodiguer est de ne pas bouder votre plaisir et de dire oui à tout. Sur les traces de Noël en Alsace, vous le trouverez rapidement et, comme moi, aspirerez certainement à y retourner!

Voyage effectué en décembre 2022.



Vous voulez de la neige ? Direction Lanaudière sur le blogue pour en avoir autant que vous le voulez!

Vous aimez ? Épinglez-moi!

dimanche 10 septembre 2023

Mexique : Guide de voyage au Yucatan sans voiture


Mexique : Guide de voyage au Yucatan sans voiture

Itinéraire, budget, conseils pratiques, attraits, guide culinaire

 

Le Mexique me manquait. Sa diversité touristique, sa culture culinaire, sa chaleur, son patrimoine, sa nonchalance en ont fait, il y a déjà longtemps, l’une de mes destinations favorites. Et j’avais non seulement envie de voyager mais j’avais aussi besoin de vacances. Et parce que chéri n’avait encore jamais mis les pieds en terre mexicaine, c’était l’occasion parfaite d’y retourner! On s’est donc mis d’accord sur un itinéraire pour un grand tour du Yucatan de 15 jours, sans voiture, en prenant soin d’y inclure de tout : de grandes villes, des plages, de la nature, des coins où le tourisme de masse ne s’est pas encore manifesté et un grand incontournable. On s'embarque pour un tour du Yucatan!


Le système de transport collectif fonctionne très bien au Yucatan. J’ai utilisé les services de différentes compagnies d’autobus (voir les étapes ci-dessous) et je n’ai eu aucun problème, aucun retard majeur, aucune annulation. Les horaires sont fiables, les bus sont confortables, bien identifiés, climatisés et sécuritaires. Et il est très simple de s’y retrouver. J’ai utilisé l’application Rome 2 Rio pour connaître les horaires et Maps.me pour identifier les gares ou les lieux d’embarquement. Certaines petites gares n’apparaissaient pas sur Google Map ni les coins de rues qui, parfois dans les petits villages, représentaient l’arrêt de bus des environs.


 

Première étape : Cancun

Du Québec ou de Paris, pour rejoindre le Yucatan le plus rapidement et le plus simplement possible, on se rend à Cancun. Cancun étant une station balnéaire que je connaissais déjà, je n’y suis restée qu’une nuit à l’arrivée et une nuit avant le départ et on a choisi de dormir dans des auberges de jeunesse judicieusement situées au centre de la ville, tout près de la gare routière. Normalement, les touristes qui y restent plus longtemps préfèrent se loger dans la zone hôtelière qui longe les plages, à une dizaine de kilomètres de là.

 

BUDGET ET BONS PLANS À CANCUN POUR 2 NUITS

Vol aller-retour Montréal-Cancun avec Air Transat en classe Éco Budget (sans bagage en soute) : 640 $.

Transport :

De l’aéroport de Cancun pour rejoindre le centre-ville, on achète son billet aux kiosques rouges de la compagnie de bus ADO (présents à différents terminaux). L’autobus nous mène directement à la gare routière de Cancun (et vice-versa lors du départ). 120 MXN par trajet (9,50$ CAD).


Conseil pratique :

Lors du départ, arrivez plus tôt que tard à la gare de Cancun pour acheter votre billet de bus parce qu’ils affichent complet rapidement. Un départ toutes les 30 minutes environ.


Hébergements :

À l’arrivée, j’ai dormi à l’auberge Moloch Hostel & Suites. Chambre simple avec toutes les commodités mais à la climatisation bruyante. Une belle piscine que je n’ai malheureusement pas eu le temps de tester. Petit déjeuner inclus : 58$ CAD/nuit (soit 29$ par personne).


Au départ, j’ai dormi au Nomads Enigmatic Hotel. Une auberge décorée avec soin, une grande chambre privée et de beaux espaces communs. Située dans un quartier calme de la ville. 75$ CAD/nuit (soit 38$ par personne).


 

 

Deuxième étape : Chichen Itza et Piste

Chéri n’était encore jamais allé à Chichen Itza et comme c’était parmi les sites touristiques qu’il espérait voir une fois, on y a fait escale pour une nuit afin de rendre l’expérience plus agréable et pouvoir y entrer tôt le matin pour ainsi éviter d’abord la chaleur, mais surtout la masse de visiteurs qui s’y bousculent à l’arrivée des cars de touristes dès 11h et les vendeurs qui s’entassent le long de toutes les allées du site. Dès l’ouverture à 8h, nous étions en ligne!




Membre de la très sélecte liste des sept nouvelles merveilles du monde et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce site archéologique maya, ayant pris forme sur quatre siècles d’Histoire, est formidablement préservé. La visite devient aussi une leçon d’astronomie et d’architecture incroyable. On le connaît pour sa célèbre pyramide mais sa superficie de 3 km carrés est en fait divisée en deux parties, le vieux Chichen et le nouveau où sont regroupées, en tout, 26 ruines mayas. S’il y a bien un endroit incontournable à voir au Yucatan, c’est celui-ci!




 

BUDGET ET BONS PLANS À CHICHEN ITZA POUR UNE NUIT 

Transport :

De la gare routière de Cancun à Chichen Itza avec ADO : 400 MXN (soit 31$ CAD). On s’est probablement trompé à l’aller puisque le billet de bus que nous avions acheté ne nous menait pas plus loin que le stationnement du site archéologique alors que nous voulions nous rendre à Piste pour rejoindre notre hôtel, petite ville à 2 km au nord. Nous avons donc pris un taxi pour se rendre à l’hôtel pour quelques dollars de plus.


Entrée sur le site de Chichen Itza : 600 MXN (soit environ 50$ CAD).


Hébergement :

La Casa de las Lunas à Piste, un petit hôtel charmant possédant une belle piscine au calme et rafraîchissante. Le personnel nous a facilement accommodés lorsqu’on voulait laisser nos sacs à l’arrivée et pendant la visite de Chichen Itza. Petit-déjeuner inclus : Payé 46$ CAD/nuit (soit 23$ par personne).

 

Bonnes adresses :

Le long de l’avenue principale qui traverse Piste, se trouvent de petits restaurants où l’on cuisine poulet grillé, fruits et légumes sur le BBQ installé au bord de la rue pour servir de généreuses assiettes à moins de 7$ CAD (incluant une bière). Assurément l’un des endroits où j’ai le mieux mangé!


 

Manger au Yucatan

Il est bon de savoir que les portions servies dans les restaurants sont copieuses et qu’en début de repas, on vous apportera presque toujours un petit en-cas de chips de maïs accompagné de salsas (de la pico de gallo jusqu’à la plus épicée) ou de frijoles refritos (purée de haricot rouge), plus rarement de guacamole. Ajouter une entrée à l'addition n’est donc vraiment pas nécessaire mais si vous avez un très bon appétit, partagez-la à deux. Oui, on mange épicé au Mexique. Le souvenir de ce caldo de mariscos (soupe de fruits de mer) qui m’a laissé la bouche (et l’estomac) en feu à la moitié du bol restera gravé à jamais! Mais la cuisine mexicaine n’est pas seulement faite qu’à base de piment.



PETIT GUIDE CULINAIRE DU YUCATAN

Ce petit guide ne se veut absolument pas exhaustif! Je ne dresse ci-dessous que quelques spécialités un peu plus particulières mangées ici et là au cours de mon séjour. À tout cela s’ajoutera bien évidemment les tacos, burritos et autres plats de poissons et fruits de mer grillés ou frits que l’on connaît mieux. La cuisine mexicaine s’est largement américanisée au cours des ans et on trouve souvent de tout aux menus des restaurants, des pâtes et pizzas jusqu’aux burgers.


 

Mole : Sauce nationale du pays à base de cacao amer, piment et cacahuète. Il peut être apprêté avec différents ingrédients selon le chef ou la région. Au menu des restaurants du Yucatan, le mole est une entrée parfaite à partager lorsqu’accompagné de bananes plantains frites.

Sopa de Lima : Un bouillon parfumé à la lime dans lequel est plongé poulet effiloché et morceaux de tortilla. Parce que parfois, on a envie d’une soupe réconfortante mais typique d’où l’on se trouve.

Ceviche : Le ceviche est sans doute mon plat favori et il se décline de toutes les façons dans le Yucatan : aux crevettes, au poisson ou à la pieuvre en y ajoutant tomate, épices, coriandre, oignon ou avocat. Ce plat de poisson ou de fruits de mer cru mais mariné longuement dans le jus de lime fond dans la bouche.

Sikil pak : C’est ma découverte gastronomique de ce voyage. Une purée faite de graines de citrouille et de tomates onctueuse que l’on déguste avec des tortillas. Un délice!


Chaya : À la base, le chaya est une plante originaire du Yucatan à qui l’on attribue des propriétés médicinales. Il se retrouve à la carte de quasi tous les restaurants de Mérida sous forme de jus vert à la lime ou à l’ananas, légèrement sucré et rafraîchissant. Essayez-le, c’est vraiment très bon!


 

Prix : Dans les restaurants, un déjeuner coûtera environ 130 MXN (10$ CAD). Un ceviche à bon prix tournera autour de 200 à 250 MXN (15$ à 20$ CAD). Une soupe pour environ 100 MXN (8$ CAD). Pour une assiette de tacos ou d’empanadas, comptez entre 75 et 150 MXN (6$ à 12$ CAD) ou 25 MXN (2$ CAD) si vous les achetez à la pièce. Une bière ou un capuccino entre 40 et 50 MXN (3$ à 4$ CAD). Une entrée de bananes plantains et de mole sera à près de 65 MXN (5$ CAD). Vous débourserez entre 140 et 300 MXN (de 11$ à 24$ CAD) pour un repas complet (plat de poisson ou viande et accompagnements) selon le type de restaurant fréquenté.

 

 

Troisième étape : Mérida

Mérida, t’étais… chaude! Mais t’étais aussi très cool, bien ancrée dans le présent, hautement culturelle, tout en ne reniant jamais ton passé teinté par le passage des conquistadors espagnols. J’ai arpenté tes rues, tes places et tes musées sous un soleil de plomb. J’ai admiré tes belles façades tant coloniales que plus modernes mais toujours colorées. J’ai goûté ton citron et ton chaya, tes salsas «picante», ton poisson parfumé aux épices inconnues. Mérida, t’étais surtout pas plate!




Capitale du Yucatan, Mérida fut fondée en 1542 par Francisco de Montejo qui laissa son nom à plusieurs endroits de la ville en commençant par sa résidence principale aux abords de la Plaza Grande, devenue musée, qui reconstitue son époque avec une section d’œuvres contemporaines.

 


On peut déambuler tout le long de la Paseo de Montejo, l’artère chic de la ville et directement inspirée par les Champs-Élysées. Si vous vous arrêtez à Mérida, il est bon aussi de s’attarder sur cette Plaza Grande animée de jour comme de soir et d’entrer voir la cathédrale, plus ancienne du pays, où on y trouve ce qui serait le plus grand Jésus intérieur du monde. On dénombre à Mérida un peu moins d’un million d’habitants.



 

BUDGET ET BONS PLANS À MÉRIDA POUR 4 NUITS

Transport :

De Piste à Mérida, avec ADO, en 2h15 : 109 MXN (8,60$ CAD). Le terminus est situé à la gare Noreste (coin des rues 67 et 50).


Hébergement :

Le meilleur rapport qualité-prix de la ville en matière d’hébergement, on le retrouve au Che Nomadas Mérida, une auberge de jeunesse aux grandes chambres privées, bien située, très accueillante et avec un atout indéniable : sa belle piscine fort appréciée quand le thermomètre indique 38°. Elle est festive mais redevient calme en fin de soirée lorsque les fêtards sortent dans les bars de la ville. 53,50$ CAD/nuit.



Note :

J’ai été particulièrement étonnée par la grande qualité des auberges de jeunesse au Yucatan. Confort, commodités, déco, toutes ont amplement répondu à mes attentes de nouvelle cinquantenaire demandant un peu plus de luxe et d’aisance mais continuant de voyager à petit budget!

 

Bonnes adresses :

Le Museo de Arte Contemporaneo Ateneo de Yucatan (le MACAY ou Musée d’art contemporain) : Situé juste à côté de la cathédrale, il propose un regard moderne sur le Yucatan en accueillant des artistes contemporains du Mexique. Entrée gratuite.


Le Museo de la ciudad de Mérida : Toute l’histoire du Yucatan, de ses origines incas à son statut de capitale régionale en passant par son riche passé commercial. Entrée gratuite.


 

Restaurant Hacienda Teya (calle 60, entre 53 et 55) : Considéré comme l’un des meilleurs restaurants en ville, il reste toutefois moins cher que plusieurs autres grandes tables de Mérida et on y a célébré les 50 ans de chéri! J’y ai dégusté un excellent ceviche de poisson en y découvrant une nouvelle épice, le roucou, qui donne sa couleur noire au plat, le tout dans un décor raffiné à l’ambiance décontractée.



Restaurant Matilda Salon Mexicano (516, 63e rue, entre les rues 62 et 64) : Un décor moderne et luxueux pour ce sympathique restaurant qui offre autant les classiques de la cuisine mexicaine que des plats plus américains. Les cocktails, tant pour boire que celui aux crevettes, sont excellents.


 

Quatrième étape : Cuzama

Pour une journée, à partir de Mérida, je voulais faire connaître à chéri l’expérience d’un cenote. J’espérais secrètement la visite d’un cenote proposant des chaises longues et un resto-bar mais chéri en a décidé autrement! On s’est donc embarqué vers Cuzama pour une aventure en pleine jungle où l’on visite un site de trois cenotes, par les rails, tirés par un cheval et recommandé dans les guides touristiques. Pas très « pet friendly » mais nous n’avons pas constaté de maltraitance envers les chevaux. Pas les moyens de transport les plus sécuritaires non plus à Cuzama, faut le savoir.


Mais une journée haute en émotion où le premier cenote où l’on s’est trempé était superbe et typique de l’idée que l’on peut s’en faire avec ses eaux cristallines. Au deuxième, j’ai été prise de vertige et d’un léger sentiment de panique après les premières marches de la descente à 90o dans un trou noir et j’ai passé mon tour! Le troisième nous amenait dans une petite caverne et on n’y voyait pas grand-chose. Je rêve encore à un cenote où je pourrais me prélasser sur un transat, pina colada à la main alors que chéri a adoré son excursion! À vous de vous faire votre propre opinion…


Ancien domaine agricole où l’on cultivait le henequen (fibre végétale avec laquelle on fabrique de la corde et qui fit la richesse du Yucatan), le site de los tres cenotes de Cuzama profite des infrastructures de l’époque (rails et puits) qui ont quand même, depuis, été rénovées et aménagées. Avec des profondeurs variant entre 15 et 35 mètres, on peut aussi y voir l’écosystème des grottes avec ses stalactites, stalagmites et autres particularités rocheuses.


 

BUDGET ET BONS PLANS À CUZAMA (SANS NUITÉE)

Transport :

De Mérida, avec un collectivo (van ou mini-bus) que l’on prend sur la calle 67 (entre les 50e et 52e) pour un trajet d’une durée de 1h à 1h30 (selon le trafic) : 60 MXN pour un aller (4,75$ CAD).

À Cuzama, on se déplace dans des espèces de tuk-tuk, assis devant une mobylette, pour rejoindre le site : 70 MXN pour un aller (5,50$ CAD).



Prix d’entrée sur le site :

600 MXN par carriole pouvant contenir 4 personnes (soit environ 50$ CAD).


Bonne adresse :

Cozom Ha (calle 17): Le village de Cuzama, c’est un peu un trou perdu! Je désespérais d’y trouver un restaurant après les péripéties de cette journée mais miracle, nous avons déniché une bonne adresse fréquentée surtout par les locaux, charmante, où l’on mange très bien à prix abordable.

 

 

Cinquième étape : Progreso

J’avais besoin de vraies vacances avant de partir ce qui implique, dans mon cas du moins, des plages, des appartements avec terrasses pour l’apéro et des couchers de soleil. C’est donc sur la côte du Golfe du Mexique que j’allais profiter des prochaines étapes de ce voyage en commençant par Progreso.




Fondée exclusivement pour devenir un port à une époque où les produits du Yucatan étaient fort prisés à l’exportation, Progreso est devenue une station balnéaire très agréable et une belle alternative à Cancun sans le surtourisme. Et à voir certaines constructions d’hôtels à venir, c’est sans doute encore le bon moment pour s’y rendre avant que ça ne devienne trop fréquenté. En prime, les détestables sargasses des Caraïbes n’ont pas encore envahi la côte. On en trouve parfois un peu le long des plages mais l’odeur n’est pas présente et la quantité reste négligeable lorsqu’il n’y a pas de vent.




La renommée de Progreso est due à son quai, le plus long du monde qui fait 6 kilomètres (carrément une extension de l’autoroute) et où, tout au bout, on trouve même une douane pour accueillir bateaux de marchandises et de croisière. Mais pour moi, ses principaux attraits restent son malecón animé en soirée et proposant tours de manège et cuisine de rue et… ses couchers de soleil! À noter que la partie Est du malecón, cette promenade en bord de mer, est plus chic, moins tranquille qu’à l’ouest de la jetée et qu’on y trouve surtout des clubs de plage proposant bars, restos et parasols aux touristes.

 




 

BUDGET ET BONS PLANS À PROGRESO POUR 3 NUITS

Transport :

De Mérida, il y a des bus aux 15 minutes pour Progreso que l’on rejoint en une heure à partir de la gare d’Autoprogreso (calle 62, entre 65 et 67) : 24 MXN (1,90$ CAD).

 

Hébergement :

C’est sur Airbnb que j’ai trouvé l’appartement Seagull, idéal pour sa proximité avec la plage et le centre-ville, bien équipé dans un quartier calme et grâce à sa terrasse donnant sur la mer. La sympathique proprio qui habite l’immeuble est rapidement rejoignable et a même mis à notre disposition des vélos pour nos déplacements. 97$ CAD/nuit.



Bonnes adresses :

Reserva ecologica El Corchito : Si vous n’avez pas encore connu l’expérience d’un cenote à cette étape du voyage, ça peut être un bon endroit où se rendre. Toutefois, il est passablement fréquenté par les touristes. On y trouve quelques animaux et oiseaux exotiques et une végétation luxuriante. C’est loin d’être un arrêt incontournable mais si vous voyagez avec de jeunes enfants, ça devrait leur plaire. Entrée à 90 MXN (7$ CAD).



El Pocito (calle 31, au coin de la 96e) : Un restaurant tout simple, qui ne paye pas de mine, où les habitués du secteur vont manger le midi mais au rapport qualité-prix inégalé.


Almadia (sur le malecón, entre calle 62 et 64) : Une belle terrasse, un excellent service et des plats succulents où le petit détail compte. Les prix sont toutefois un peu élevés.

Aristos Beach (coin 29 et 98) : Un restaurant familial sur deux étages qui propose les classiques mexicains et américains mais de bon goût et à prix abordables.



 

Sixième étape : Rio Lagartos

Rio Lagartos, toute de rose vêtue, m’a complètement ravie! Au point de devenir la plus belle surprise de ce voyage alors qu’elle n’était, au départ, qu’une façon de couper la route en deux. Le peu d’hôtels qu’on y trouve témoigne sans doute de la faible fréquentation de ce petit village de pêcheurs et pourtant! Le flamant rose est la mascotte de l’endroit et certainement son principal moteur touristique puisque les ornithologues amateurs y viennent pour participer à une excursion afin d’explorer les mangroves de la Réserve de biosphère de Rio Lagartos en espérant y voir, du même coup, l’autre emblème de la région : le crocodile.





En se promenant le long du port, vous aurez l’embarras du choix pour le nombre d’excursionnistes qui voudront vous amener voir soit les colonies de flamants, soit les crocodiles à la nuit tombée ou même pour une journée de pêche. On a choisi à l’instinct et on est vraiment bien tombé sur Santiago dont le kiosque tout rose s’affiche comme lieu d’information touristique. Respectueux et amoureux de ce milieu naturel, il sait bien l’expliquer, où dénicher les plus beaux spécimens tout en respectant la faune et la flore de la réserve, le tout à un prix moindre que d’autres grandes enseignes du village (1200 MXN soit un peu moins de 100$ CAN par bateau pour un tour guidé de 2 heures).

Le kiosque de Santiago


BUDGET ET BONS PLANS À RIO LAGARTOS POUR 2 NUITS

Transport :

De Progreso, on rejoint Rio Lagartos en repassant par Mérida et avec un transfert à Tizimin. 

→ Progreso vers Mérida : 24 MXN (1,90$ CAD).

→ Mérida (gare Noreste) à Tizimin : 190 MXN (15,10$ CAD) pour un trajet de 2h30.

→ Tizimin à Rio Largartos : 60 MXN (4,75$ CAD) pour un trajet d’une heure.

 

Hébergement :

L’hôtel El Faro avec sa localisation centralisée, sa grande chambre aux accents exotiques, sa belle terrasse donnant sur la lagune, le sourire du personnel et l’absence d’autres clients à cette période de l’année, a largement contribué au plaisir de me retrouver à Rio Lagartos. 90$ CAD/nuit.



Bonne adresse :

El Perico Marinero : Ce restaurant, spécialisé dans les poissons et fruits de mer, situé à une porte de l’hôtel, proposait un menu varié et des déjeuners copieux à prix plus bas que d’autres enseignes du village. Résultat, on y a pris tous nos repas, y avons étiré les soirées et n’avons jamais été déçus!



 

Septième étape : El Cuyo

Si vous allez à El Cuyo, il y a des choses importantes à savoir! D’abord, on y va pour relaxer et profiter de la plage. C’est tellement petit qu’il n’y a pas vraiment d’autres attraits à proximité si ce n’est qu’il est aussi possible d’effectuer une excursion vers la réserve de Rio Lagartos à partir du port ou de s’initier au kite surf dans l’une des petites écoles nautiques du village. Mais la plage est belle, l’eau est chaude, vous risquez même de ne l’avoir que pour vous et les soirées peuvent parfois être passablement animées ici (mais ça ne se termine jamais très tard). Et c’est très bien comme ça! C’était, de toute façon, mon objectif premier en me rendant jusqu’ici : me reposer.




Il n’y a pas vraiment de réseau internet à El Cuyo et encore moins de wifi. Le seul guichet bancaire du village était hors-service lors de mon passage et les cartes bancaires ne fonctionnent souvent pas dans plusieurs commerces du village. Pensez à avoir de l’argent comptant sur vous avant d’arriver et… déconnectez, vous vous en porterez mieux, je vous le jure! Et il y a du street-art partout à El Cuyo pour enjoliver vos balades dans ses rues. Même sur la façade du commissariat de police!




 

BUDGET ET BONS PLANS À EL CUYO POUR 3 NUITS

Transport :

De la gare d’autobus Del Noreste de Rio Lagartos, on doit passer par Tizimin pour atteindre El Cuyo.

→ Rio Lagartos à Tizimin : 60 MXN (4,75$ CAD)

→ Tizimin à El Cuyo : 90 MXN (7$ CAD) pour un trajet de 1h30.

→ Retour d’El Cuyo vers Cancun : Bus jusqu’à Colonia (50 MXN soit 4$ CAD) et transfert jusqu’à Cancun avec la compagnie Noreste Yucatan (environ 150 MXN soit 12$ CAD). Toutefois, je dois avouer avoir triché ici! Pendant qu’on attendait le prochain bus à Colonia, un taxi provenant de Cancun est arrivé, a débarqué ses occupants et a demandé si l’on désirait partager un taxi pour son retour. Nous sommes quatre à avoir accepté l’invitation pour 200 MXN chacun (soit un peu moins de 16$ CAD).

 

Hébergement :

Le Xa am Natural Lodgement est un tout nouvel hébergement éco-responsable (deux bungalows de deux chambres, un troisième est en construction) tout en bois provenant de la région avec de grands balcons. Un havre de paix, de verdure et d’air frais sous la chaleur du Yucatan où l’on se réveille aux chants des oiseaux. 80$ CAN/nuit.



Bonnes adresses :

Off the vine : À ma plus grande surprise, j’ai trouvé à El Cuyo un sympathique bar à vins mexicains et d’exportation qui sert aussi des plateaux de fromages et charcuteries qui étaient, ma foi, fort intéressants!


Luncheria La Lupita : À quelques pas de la grande place, ce petit restaurant sert de l’authentique bouffe mexicaine, sans fla-fla, à tout petit prix.

  


J’ai choisi de faire ce tour du Yucatan à la fin de la saison touristique. En excluant la nourriture, j’ai pu profiter de deux semaines complètes au Mexique pour moins de 1 500 $ CAD puisque j’y étais au tout début de la basse saison. Je n’ai eu que du soleil mais normalement, cette période coïncide avec le début de la saison des pluies. C’est donc très chaud et humide (le mercure indiquait régulièrement entre 35 et 38 degrés). Il est donc important de traîner de l’eau avec soi et de s’assurer préférablement qu’il y a de la climatisation à l’hôtel et même une piscine lorsqu’on est en ville. L’avantage toutefois était que nous étions parfois les seuls clients d’un hôtel ou d’un restaurant. Mais attention, qui dit hors saison, dit aussi fermeture des restaurants plus tôt. Autour de 20h lorsqu’ouverts en soirée alors que d’autres n’ouvrent pas du tout pour souper.





Voyage effectué du 20 mai au 4 juin 2023.


VOUS AIMEZ ? ÉPINGLEZ-MOI!