Santiago de Cuba
Pour tous ceux
qui cherchent le côté pratique, abordable et relaxant du tout-inclus des
Caraïbes mais qui ne veulent pas rester confiner dans leur «resort» pour mieux rayonner
sur la région, c'est la destination idéale à laquelle, pourtant, on ne songe pas assez souvent. Entre mer et montagnes, pour
amateurs de plages, de plongées ou de randonnées et tout près d'une ville
historique résolument colorée, j'ai adoré!
Pourquoi Santiago de
Cuba ?
Avant
de faire le choix de mon premier voyage de l’année, j’avais quelques critères
de sélection. D’abord, bien évidemment, je voulais du soleil, des plages et de
la chaleur pour fuir l’hiver. Ensuite, je visais une destination que je ne
connaissais pas, à peu d’heures de vol de Montréal (lorsqu’on ne part que pour une petite semaine, on ne veut pas perdre
trop de temps dans un avion). Je souhaitais découvrir une ville au passé
historique mais avoir aussi la possibilité de randonner en montagne. Enfin (et non le moindre), je cherchais une destination
abordable (partir 3 mois, un an
auparavant, ça laisse des traces dans un compte en banque quand même)!
J’ai
hésité sur bien des pays du sud avant de fixer mon choix mais en me renseignant
un peu plus sur Santiago de Cuba et
surtout, en voyant les prix affichés pour une semaine en février, j’avais
définitivement trouvé mon coin de paradis! Je connaissais déjà Cuba, destination plutôt banale pour
nous, québécois, mais pas du tout le bout de l’île qui s’est finalement avéré un
excellent choix. Et Cuba est probablement l’un des pays les plus sécuritaires
qui soit, ce qui n’est jamais à négliger lorsqu’on cherche farniente et
escapades en solo.
Pourquoi un
tout-inclus ?
Voyageurs
purs et durs, fuyez maintenant! Parce que moi, je n’ai absolument rien contre
les tout-inclus!
En France, j’avais passé suffisamment de temps à gérer la location
d’hébergements pour chaque ville, à organiser mes déplacements et mes
transferts, à prendre en charge les repas, je n’en avais pas du tout envie
cette fois-ci. Une fois de temps en temps, le tout-inclus rend la vie plus simple l’espace de quelques jours et
permet tout de même de rayonner sur une région à moindre coût ou, si vous
préférez, de passer sa journée allongé sur un transat.
Je
crois que tous les tout-inclus du
monde finissent par se ressembler! Entre la plage et les piscines, entre les
différents bars et les restaurants à la carte, on y croise les retraités à la
peau basanée par leurs trois dernières semaines au soleil, les petites familles
adeptes de pédalo et de crème-glacées, le G.O. du club trop enthousiaste criant
toujours trop fort dans son micro ou la horde de post-ados dont le but premier
est de rester debout le plus de jours d’affilés en calculant le nombre de cocktails
roses ingurgités! Mais lorsque, certains jours, tes principaux dilemmes se
résument à plage ou piscine, pizza ou crevettes, mojitos ou pina coladas, tu ne
te prends pas trop la tête avec les éléments extérieurs! Et surtout, ici, j’ai
facilement pu profiter de moments calmes…
L’hôtel Club Amigo
Carisol Los Corales
Trois
raisons m’ont fait choisir cet hôtel. En premier lieu, la possibilité de
prendre une navette gratuite pour la ville de Santiago de Cuba qui consiste en un bus qui nous amène au
centre-ville en avant-midi et nous y laisse libre avant de nous ramener au resort en fin de journée (mais attention, la navette n’est disponible
que le samedi). Malgré le fait qu’on nous avait dit qu’il fallait réserver
une place très limitée sur le bus dès l’arrivée (place obtenue surtout parce que j’étais seule et parce que j’étais très
gentille avec la fille des réservations), l’hôtel a tout de même ajouté
d’autres autobus le matin du départ pour accommoder tous ceux qui désiraient se
rendre en ville. La proximité du Parc de
Baconao a aussi pesé dans la balance. À quelques pas face à l’hôtel,
plusieurs sentiers permettaient d’aller se balader en montagnes. Mais c’est
surtout le prix qui a fait la différence. J’ai payé $800 en occupation simple
(vols, hébergement, repas, alcool et transferts inclus) pour une semaine en
février réservée environ 3 semaines plus tôt auprès de Sunwing. Pour $80 de plus, j’ai réservé une chambre dans un
bungalow avec vue sur la mer, la meilleure décision qui soit parce que,
parfois, il faut bien peu pour qu’un endroit devienne un coup de coeur!
Les
jolis bungalows colorés font face à la mer et suite à la lecture d’un
commentaire sur un site de voyage, j’ai demandé à être installée au 2e
étage. Je n’avais pas seulement qu’un balcon intime avec vue, j’avais une
terrasse pour moi toute seule et y prendre son café le matin débutait vachement
bien la journée! C’était aussi l’endroit parfait pour finir certaines soirées
tranquillement, sous la lune et les étoiles, bercée par le bruit des vagues.
Adeptes
d’hôtels 5 étoiles, fuyez maintenant! Par contre, si vous ne vous embarrassez pas
trop de luxe et de haute gastronomie, l’hôtel a tout pour vous plaire : propre,
bons services, personnel et clientèle sympathique, à un peu moins d’une heure
de l’aéroport, entre autres. Le resort
est séparé en deux parties. La partie Carisol
où je me trouvais et la partie… Los
Corales (bon, c’était pas très
difficile à deviner quand même^^)! La partie Los Corales est plus jolie,
moins vieillotte et plus fleurie (il y a
même des canards dans l’étang du lobby) mais j’ai préféré Carisol où les
chambres (et les balcons) ont plus d’intimité et de tranquillité. Bien sûr, on ne
fréquente pas Cuba pour sa gastronomie mais j’ai toujours bien mangé à cet
hôtel. J’ai connu mieux mais j’ai connu bien pire aussi! Le buffet de Los
Corales est plus fourni et meilleur mais les touristes installés à Carisol ont
aussi accès aux bars et restaurants de l’autre côté. Mention spéciale pour les
plus difficiles d’entre vous, le midi à Los Corales, on vous sert des pâtes
sauce bolognaise avec une montagne de fromage et des pizzas cuites au four à
bois.
La
plage se situe entre les deux parties (tout
comme la terrasse couverte qui sert à la fois de snack-bar et de discothèque le
soir venu). Attention, ici ce n’est pas la plage typique de Cuba, blanche et infinie. Elle est plus
rocailleuse mais encastrée par une barrière de corail parfaite pour la plongée.
On m’avait recommandé de porter des souliers d’eau mais je n’ai pas vu une
grande différence avec mon lac. À considérer seulement si vous avez de petits
pieds sensibles! Un gros avantage à cette plage c'est qu'elle est
passablement boisée par les palmiers alors nul besoin (comme dans bien d’autres tout-inclus) de se disputer un coin à
l’ombre d’un palapa dès 7h du matin et la vue sur les montagnes au loin est
absolument magnifique!
La plage de l'hôtel Club Amigo Carisol Los Corales |
Toutes les couleurs
de Santiago de Cuba :
récit personnel
Tout
a commencé au milieu d’une nuit d’hiver. Vous savez cette méga-tempête le mois
passé, le snowmageddon québécois qui
a duré 3 jours??? Et bien bingo, c’est ce matin-là que je partais! Près de
quatre heures de route pas vraiment déneigée au milieu de la nuit sur la 40 à
60 km/heure pour enfin rejoindre l’aéroport. Mais puisque j’ai un karma de fou,
je me suis rendue à l’heure, plutôt fatiguée mais saine et sauve, avec une
toute petite heure de retard sur mon vol (finalement
avec le dégivrage pis toute, pis toute, on a quitté Montréal avec 2 heures de
retard) mais vu les circonstances, c’était trrrès acceptable (on aurait reporté le vol au lendemain que j’étais
trop KO pour protester)! Vous aurez compris qu’à ce
moment même, je rêvais encore plus de quitter cet hiver! Quelques petits
cafouillages plus tard en sol cubain (haaa
l’efficacité cubaine lorsqu’il s’agit de gérer la récupération d’un nombre
élevé de bagages^^), je me retrouve enfin dans ma chambre d’hôtel et parce
qu’il fait déjà nuit, je devrai attendre le lendemain matin pour admirer la vue
de mon précieux balcon!
La vue de mon balcon (pardon, ma terrasse) au lever du soleil! |
Santiago de
Cuba : relaxante
Santiago de
Cuba est bleue.
Bleue comme le ciel et la mer des
Caraïbes qui se rencontrent à l’horizon. Bleue comme ces balades du matin
le long de la côte à ne rien faire d’autre que d’observer le ressac sur les
rochers ou les vautours voletant là-haut à la recherche d’un poisson échoué. Et
bleu comme ces longues heures à la plage à plonger dans les histoires des
autres à Bangkok, Acapulco ou Paris (lire,
entre autres, Hemingway à Cuba, ça ne s’invente pas mais non, ce n’était pas Le
vieil homme et la mer) entre deux plongées dans le grand bleu! Parce qu’on
va se le dire, une semaine à Cuba, c’est aussi, beaucoup, des journées entières
à relaxer sous un cocotier…
«Bleue
comme ces balades du matin le long de la côte à ne rien faire d’autre que
d’observer le ressac sur les rochers…»
Lorsqu’on
débarque dans un tout-inclus, il est
très, très (très) important de se mettre en mode «cool». Pas la peine de s’énerver parce que vous perdez 10 minutes
en ligne afin de réserver une table au restaurant à la carte de l’hôtel, vous
avez toutes les vacances devant vous (fait
vécu jusqu’à ce que je demande cordialement à l’impatient en question s’il
préférait être ici pendant quelques minutes ou pelleter son entrée au Québec^^).
Pas la peine non plus d’être agacé lorsqu’un déluge s’abat sur la région. Ça
finit par passer. Même si vous êtes accoudé au bar du lobby, café espagnol à la
main et qu’une gentille famille vient chercher de nouveaux draps parce qu’il
pleut dans leur chambre. Restez calme surtout, sans vous croire au-dessus de ça
parce que vous, on le sait tous, vous logez dans un bungalow. Même les plafonds
des jolis bungalows peuvent fuir lamentablement (c’est exactement le moment où vous devriez retourner à votre chambre
pour sauver vos effets personnels et votre lit^^). Quelques serviettes
feront le travail jusqu’au lendemain (désolée
pour la télé inondée par contre)!
Santiago de
Cuba : vivante
Santiago de
Cuba est jaune.
Jaune comme son architecture coloniale colorée visible à chaque coin de rue.
Jaune comme le soleil qui se dresse fièrement au loin sur le port qu’on admire
depuis la terrasse de l’hôtel Casa
Grande en sirotant un mojito bien mérité. Jaune comme tous ces parcs et
quartiers de la ville grouillant de vie sous la chaleur, qu’elle soit douce ou
accablante, selon votre degré d’endurance! Jaune comme ces bananes plantains
parfaitement salées qu’on avale trop vite. Et jaune comme l’odeur des cigares,
symboles du pays, qu’on achète, parfois, en catimini après le repas…
«Jaune
comme son architecture coloniale colorée visible à chaque coin de rue.»
Lorsqu’on
débarque à Santiago, impossible que notre teint pâle ne nous trahisse pas! Que
ce soit au Parc Dolores, au Parc Cespedes (les deux parcs les plus
touristiques de la ville) ou simplement en déambulant dans ses rues, on est
bien souvent assailli par plusieurs habitants tentant de nous offrir leurs services de guide, de nous vendre un porte-clé ou une ceinture de cuir, de nous
demander savon ou shampoing ou de nous proposer la meilleure table du coin. Si
ça ne vous intéresse pas, soyez fermes tout en refusant poliment et n’ayez
crainte, Cuba reste toujours très sécuritaire. Mais oubliez le «no comprendo, habla francés» parce que
vous serez bien surpris de constater qu’ils baragouinent bien souvent un peu de
français! Sachez aussi qu’après les nombreux embargos qu’a subis la population,
les cubains manquent cruellement de produits hygiéniques de base alors qu’ils
sont un peuple très fier. Si vous le pouvez, lorsque vous vous déplacez dans
les zones où ils vivent, pensez à traîner savon, serviettes sanitaires,
lunettes de soleil ou cette jolie paire de shorts dans laquelle vous ne rentrez
plus. C’est souvent suffisant pour vous faire des amis fidèles.
Santiago de
Cuba : historique
Santiago de
Cuba est rouge.
Rouge comme ce léger vertige en grimpant dans le clocher de la cathédrale (d’où la raison du mojito ci-dessus)
achevée en 1526 mais reconstruite au rythme des séismes touchant la région. Rouge
comme ces voitures emblématiques qui traînent à leur suite des relents de
nostalgie américaine. Rouge comme la moiteur ressentie en montant cet escalier plus
que centenaire qui vît d’anciens expatriés français et haïtiens s’installer sur
son parcours. Rouge comme ces rythmes caribéens, reconnus mondialement et nés dans
les rues de cette ville. Et rouge aussi comme le sang versé dans cette ancienne
capitale, haut-lieu de l’indépendance du pays chèrement acquise contre l’Espagne
ou de sa révolution menée durement par cet ancien chef qu’on n’a même plus
besoin de nommer et qui repose maintenant ici pour l’éternité.
«Rouge
comme la moiteur ressentie en montant cet escalier plus que centenaire…»
Se
promener dans les rues de Santiago de Cuba, c’est marcher le nez en l’air et
tomber sur des petits trésors d’architecture. C’est aussi fendre la foule sur
cette rue piétonne bordée de vendeurs itinérants. C’est gravir l’escalier Padre Pico pour s’engouffrer dans Tivoli, ancien quartier français de la
ville. C’est atteindre le mirador du Balcon
de Velasquez qui permet d’avoir la meilleure vue sur la baie. C’est flâner
sur la terrasse d’un café (oui, les
mojitos, c’est la vie) pour se retrouver un peu malgré nous devant une
représentation des talents de magicien d’un hurluberlu local. C’est aussi avoir
faim et accepter la proposition de restaurant de ce rabatteur qui vous amène sur
le toit d’un immeuble pour déguster salade, poisson et crevettes et où l’on se
surprend à découvrir une agréable et excellente adresse.
Santiago de
Cuba : sauvage
Santiago de
Cuba est verte.
Verte comme la Sierra Maestra qui se
dresse fièrement dans le décor de la région. Verte comme les montagnes du Parc Baconao qui se déploient devant
nos yeux comme une vague infinie au cœur d’un monde sauvage. Verte comme l’environnement
de ses paysans réfugiés dans ces paysages vallonnés que l’on devine derrière leurs
clôtures de cactus ou bien derrière les vêtements sur la corde séchant au
soleil. Verte comme l’herbe brûlée recherchée par les troupeaux de chèvres qui
descendent des montagnes jusqu’aux terrains de l’hôtel en après-midi. Et verte
comme sa faune domestique, curieuse ou fantaisiste, attachante et étonnante.
«Verte
comme les montagnes du Parc Baconao qui se déploient devant nos yeux comme une
vague infinie au cœur d’un monde sauvage.»
La
randonnée dans les montagnes du Parc Baconao est facilement accessible
à tous les types de randonneurs. À partir de l’hôtel, on n’a qu’à traverser la
route pour accéder aux sentiers. De là, vous pouvez marcher pendant plusieurs
kilomètres sur des chemins de terre battue. Impossible de vous perdre, même les
paysans les traversent en chevaux ou les descendent à pied tous les jours pour
venir travailler en ville. Après avoir franchi la première montagne, le paysage
qui s’étend alors devant moi est simplement magnifique! À perte de vue, un
décor tourmenté mais poétique. Plusieurs cubains habitent ces contrées. Je
longe souvent de modestes propriétés paysannes et ma plus grosse surprise est de
constater la présence des lignes électriques qui les relient entre elles
au-delà des sommets. Après avoir atteint l’un de ces promontoires, j’aperçois
la mer au loin. Instant magique. N’oubliez pas d’apporter une bonne réserve
d’eau. C’est qu’il fait rapidement chaud ici.
Santiago de
Cuba : surprenante
Santiago de
Cuba est rose.
Rose comme toutes ces fleurs qui font un bien fou à photographier au cœur de
l’hiver. Rose comme ce ciel si romantique au soleil couchant sur la lagune de Baconao et qui nous surprend
à s’extasier sur la beauté du monde au bout du quai. Rose comme le plaisir des
pêcheurs à lancer leur filet dans ce bras de mer si paisible. Rose comme le reflet
de cette lumière fabuleuse sur la route qui nous ramène ici pour une dernière
fois. Rose comme le rayonnement de leur large sourire accueillant et
bienveillant mais jamais complètement désintéressé. Et rose comme les fameuses
langoustes cubaines fraîchement pêchées du matin pour lesquelles on ferait des
milles pour les déguster!
«Rose
comme ce ciel si romantique au soleil couchant sur la lagune de Baconao et qui
nous surprend à s’extasier sur la beauté du monde au bout du quai.»
C’est
complètement sous le charme que j’ai terminé ce voyage et réellement soufflée
par la beauté de la scène qui se déroulait devant moi alors, le simple coucher
du soleil sur la lagune de Baconao
qui se révéla le grand coup de cœur photographique et émotionnel de ces vacances cubaines. Tout avait
commencé plus tôt dans la journée. On nous avait dit qu’il était possible de
manger de la langouste au restaurant de la laguna
(absolument absente du menu de l’hôtel,
allez savoir pourquoi)! Et puisque j’avais aussi très envie de voir cette
lagune de plus près, je me suis mise à la recherche d’un transport pour m’y
rendre. L’hôtel étant à bonne distance de la ville, les taxis se faisant donc
plutôt rares, il est nécessaire de prévoir ses déplacements à l’avance. Le
truc? Sortir juste à l’extérieur de l’hôtel (du côté Los Corales) où vous serez rapidement repérés! C’est avec Leo que
j’ai pu tout négocier (n’hésitez pas à le
demander pour organiser vos excursions). La lagune n’est pas très loin
(environ 5 km) mais il faut aussi en revenir à la tombée de la nuit. Il m’a
donc proposé de nous y guider en calèche (ou
plutôt, une petite carriole tirée par un cheval, moyen de transport utilisée
partout dans ce coin de pays) à 17h (parce
que je voulais absolument voir l’endroit de jour). Insistez beaucoup sur
l’heure de votre départ (l’heure cubaine
n’est pas toujours au même diapason que l’heure canadienne^^). Mais Leo, sa
carriole et son chauffeur étaient bien sur place à l’heure dite! Bon, les
crocodiles en cage m’ont fait tiquer mais le déplacement valait toutes les
peines du monde. Attention, on ne peut se baigner ici parce que les crocodiles
ne sont pas seulement en cage…
Mais
nous n’étions pas à une surprise près puisque Leo nous annonce nonchalamment
que le restaurant en lequel nous avions mis tous nos espoirs est fermé ce
soir-là. Je soupçonne d’ailleurs que notre nouvel ami s’en doutait bien avant notre
arrivée puisque lorsque je lui dis qu’il peut nous amener n’importe où en
autant qu’il y ait de la langouste, il n’a pas hésité longtemps sur le choix de
notre prochain arrêt : le bâtiment anonyme à l’entrée de l’hôtel! Figurez-vous
que personne au cours de cette semaine ne nous a mentionné l’existence d’un
petit restaurant passant complètement inaperçu à quelques mètres de l’hôtel!
Mais Leo le savait bien lui et ça lui a permis alors d'attirer 3 touristes à
l’intérieur (oui, on peut dire que Leo a bien
joué sur ce coup-là, qu’il s’est probablement mérité la récompense inhérente
mais qu’au moins, il a été fiable et nous a donné ce qu’on voulait en échange
de quelques pesos et de savon)! C’est donc ici, dans cette petite salle à
manger trop peu fréquentée (il n’y avait
que deux autres clientes à la table voisine) que s’est terminée cette très
agréable semaine cubaine, à s’empiffrer de langoustes, de crevettes et de vin
local (lui aussi plutôt surprenant)!
Trois bonnes adresses
gourmandes à Santiago de Cuba
Comme
j’ai souvent l’habitude, je partage avec vous les quelques bonnes adresses testées
et approuvées au cours de ce voyage.
Hôtel Casa Grande (201 Calle
Heredia, Santiago, Parc Cespedes) : Pour le bar-restaurant-terrasse sur le
toit de l’immeuble. On y sert d’excellents cocktails et des fruits de mer.
Restaurant Sabor Cubano (156 San
Basilio, Santiago, Padre Pico) : Le restaurant est aussi situé sur le toit
du bâtiment. Convivial et bonne table. Mention spéciale aux linguines aux
crevettes, à la salade fraîche et au poisson à l’escabèche.
Restaurant inconnu : Je
n’ai pas noté le nom de l’endroit (honte à moi) mais il est situé tout juste à quelques
mètres de l’entrée de l’hôtel du côté Los Corales. Un peu trop éclairé mais les
langoustes, les crevettes et leur salsa étaient excellentes (réservation recommandée).
Je
n’avais pas lu beaucoup de commentaires positifs sur Santiago de Cuba avant de
m’y rendre et les articles partagés en ligne étaient bien peu nombreux et
souvent trop généraux, se concentrant uniquement sur les points d’intérêt
touristiques de la ciudad. Mais j’ai bien fait de ne pas les écouter. Cette
région avait vraiment tout pour me plaire : un peu wild mais colorée,
vivante et émouvante, pleine de fougue et de caractère mais à la fois calme et rustique. Je m’y suis éclatée! À bientôt Santiago de Cuba
(du moins, je l’espère)!
Petit coucou
les garçons, si vous passez par ici, pour ces souvenirs partagés et merci de
m’avoir accompagnée, plus souvent qu’autrement, dans mes escapades ici et là ou
lors des soirées qui s’étirent au bar de l’hôtel et celles où l’on discute de
questions beaucoup trop existentielles assis sur mon balcon (oups, pardon, ma
terrasse plutôt)! Cette semaine était géniale! :)
Un
autre endroit près de la mer à découvrir??? Pourquoi pas Nerja par ici ou La Ciotat et Cassis par là!
VOUS AIMEZ?
ÉPINGLEZ-MOI!
c'est Ola Cuba ici :)
RépondreEffacerun chouette billet pour bien démarrer ma journée
Merci beaucoup Chacha! Ça me fait vraiment plaisir de te savoir de meilleure humeur après cette lecture! ;)
EffacerTon article déborde de couleurs et de soleil, ça donne une furieuse envie de vacances balnéaires tranquilles après le froid de l'hiver. Je rajoute Santiago de Cuba à ma wishlist après cet article :)
RépondreEffacerMerci! Je sens que c'est mission accomplie alors!
EffacerMerci pour ce billet originale et coloré, je n'avais jamais entendu parler de ce coin et j'ai adoré ton récit débordant de bonne humeur !
RépondreEffacerMême pour nous, grands habitués de Cuba, on connaît mal ce coin du pays et pourtant, il a vraiment tout à offrir! Merci pour ce gentil mot Alexandra!
Effacertrès joli billet, très doux et heureux ! C'est vrai que c'est un coin sur lequel on lit peu de choses ... c'était vraiment un plaisir de te lire... même si tu as préféré le tout inclus au camping sauvage (sans chaise à gobelet) ^^
RépondreEffacerAvec ma super terrasse, c'était presque du camping (et il y avait un porte-gobelet sur mon transat)! :p
EffacerOn ne connaissait pas ce petit coin de paradis. C'est pour nous une excellente seconde partie de séjour que nous envisagerons lorsque nous programmera notre séjour sur Cuba. Pour les petits frenchis que nous sommes, Cuba n'est pas une destination banale en soi ;-) On aime beaucoup ton article pour u parcours en dehors des sentiers touristique et au coeur de la culture cubaine.
RépondreEffacerJe sais bien que le qualificatif "authentique" est bien galvaudé de nos jours mais j'y ai réellement découvert le côté authentique de Cuba!
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