mardi 16 novembre 2021

De Lisbonne à Porto ~ chroniques portugaises : Porto


De Lisbonne à Porto

chroniques portugaises

Dernière partie : Porto

 

Après un long weekend à Peniche entre plages et randos, me revoici à bord d’un bus qui m’amène vers cette dernière étape de ce voyage: Porto! Plus on approche de la ville, plus le soleil pointe ses rayons à l’horizon et plus le mercure monte. Sur le tableau de bord du bus, j’aperçois un 20 degrés. Yeah! Aussitôt débarquée à la gare routière, je hèle un taxi pour rejoindre mon auberge plus rapidement. Je me retrouve dans une belle grande chambre, lumineuse, seule sur mon étage, j’aurai donc la salle de bain pour moi toute seule. Je sens que Porto va me plaire!


Mon auberge étant idéalement située au cœur du centre historique, j’ai l’envie de simplement découvrir Porto en flânant tranquillement au hasard de ses rues. Selon la carte de mon guide (adepte du bon vieux guide papier, levez la main), il y a une multitude d’attraits à quelques pas de mon chez-moi de passage. Je m’arrêterai bien si l’un d’eux croise mon chemin. Et ça commence plutôt rapidement puisque la célèbre gare Sāo Bento de Porto se trouve au coin de la rue et que je suis bien curieuse d’entrer y admirer ses non moins fameuses fresques bleues qui s’avèrent, en effet, remarquables.

 


La gare de Sāo Bento, construite au début du XXe siècle est reconnue comme l’une des plus belles du monde et avec raison. Ses murs sont tapissés d’azulejos représentant des scènes de la vie portugaise ou de son Histoire. Son nom provient d’un ancien couvent démoli pour permettre sa construction.

 

Après une pause rafraichissante sur une terrasse de la place de la Liberté, plus grande place de la ville (avec un nom si inspirant, même une limonade nous amène ailleurs!), je poursuis ma promenade. Je pourrais bien descendre jusqu’aux quais du fleuve Douro mais non, je préfère les découvrir un autre jour. Ah tiens! Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette étroite façade où l’on fait la queue ? Je le devine en voyant le garçon à l’entrée qui semble sortir tout droit d’une aventure d’Harry Potter! Allons y voir de plus près et laissez-moi être impressionnée par les lieux et excitée comme une enfant par tous les livres qui ornent les murs…

 



La librairie Lello, fondée en 1869, est célèbre pour son architecture intérieure dotée d’une grande verrière colorée, de belles boiseries sculptées et d’un magnifique escalier doré. Elle l’est aussi pour être le lieu de naissance du tout aussi illustre sorcier Harry. La légende veut que l’écrivaine J.K. Rowling habitait Porto lorsqu’elle rédigea le premier tome de ses aventures et que le lieu, qu’elle fréquentait régulièrement, inspira la librairie Fleury et Bott du Chemin de Traverse où les élèves de Poudlard débutent chaque année scolaire. D’ailleurs, les étudiants de l'université voisine portent traditionnellement la cape comme costume officiel. La légende ne peut donc pas être complètement fausse!

 

Je marche beaucoup depuis plus d’une semaine et mon vieux genou me le rappelle douloureusement. Avant d’aller m’attabler à une autre terrasse pour le reste de la journée afin de le reposer (la sangria est aussi un remède infaillible!), je fais un dernier arrêt. Les murs d’une église dans une ville millénaire, qui plus est lorsqu’il s’agit d’une cathédrale, recèlent souvent des trésors insoupçonnés. La cathédrale de Porto ne fait pas mentir ma certitude avec son cloître garni d’azulejos, ses plafonds peints et un autel grandiose.





La cathédrale Sé de Porto date du XIIe siècle mais fut modifiée et restaurée plusieurs fois au cours des siècles. D’abord de style roman, plusieurs ajouts et remaniements en firent un monument tendant surtout vers l’architecture gothique mais aussi baroque. Elle a l’allure d’une forteresse, renferme le sarcophage de Jean Gordo, ancien chevalier hospitalier et fut l’hôte du mariage de Jean 1er, roi du pays.

 

Et après ces moments qui se devaient d’être (une grande ville, la première fois qu’on y est, se doit de comporter quelques incontournables), il est maintenant l’heure de profiter doucement de la soirée.

C’est dans les jours suivants que je succombe réellement à Porto. Quelle ville agréable où il fait bon se balader! Et se balader en découvrant la gastronomie authentique du Portugal au cours d’un fabuleux food tour (que je vous racontais dans un article précédent) fait de Porto une escale que je prolongerais indéfiniment.




 

Plus je descends vers le fleuve, plus j’entends s’élever les bruits de la vie portuane. Les conversations des couples attablés devant les restaurants, les moteurs des bateaux du fleuve Douro, la musique des artistes ambulants qui se donnent en spectacle près de la fontaine ou le claquement des vêtements qui sèchent au vent bien accrochés au devant des balcons, les quais de Porto sous le soleil agissent comme un aimant pour les touristes de passage. C’est décidé, je ne bouge plus d’ici (presque plus) à admirer le Dom-Luís pendant les deux jours qu’il me reste!




L’arc du pont Dom-Luís est visible de loin. Reliant Porto à la ville de Vila Nova de Gaia, le pont possède deux travées. Les voitures circulent sur la travée inférieure alors que le métro traverse l’étage supérieur. Les piétons ont le choix mais seulement pour la vue sur les villes portuaires et le fleuve, il est bien plus intéressant de rejoindre la rive par le haut!

 

À Porto, autant on peut y passer quelques jours à visiter frénétiquement tous ses attraits touristiques et ses monuments d’exception, autant on peut décider de passer tout son temps à vagabonder tranquillement sur ses pavés anciens sans jamais s’ennuyer. Choisir, tout au bout d’une petite place, de rejoindre une terrasse donnant sur une ruelle colorée qui respire la vie de quartier ou admirer des façades centenaires qui nous donnent envie de se glisser derrière, tout porte à la découverte. Et au détour de chaque rue, une surprise nous attend.

 



L’église Saint-François (ou igreja de Sáo Francisco) et la Casa do Despacho adjacente (la maison des moines franciscains) sont de petits bijoux architecturaux datant respectivement des XIVe et XVIIIe siècles. De nombreux artistes ont contribué à l’embellissement et à la somptuosité des bâtiments dont la construction a nécessité l’intervention du Pape pour en voir la réalisation contre vents et marées (mais surtout contre l’administration municipale de l’époque)!

 

 

INFOS PRATIQUES 

Hébergement testé : The Poets Inn

Une chambre privative avec salle de bain commune qui défie toute concurrence en frais de grandeur, de cachet et de services, au cœur du quartier historique. Tout se fait à pied. $58 la nuit (petits-déjeuners compris).


 

Se déplacer à Porto

Porto est une ville qui se marche! Du centre, vous n’êtes jamais à plus de 2 ou 3 km des principaux attraits de la ville.

 

S’y rendre

Je me suis rendue à Porto de Peniche, en bus. Presque 4h30 pour le trajet express (départ le matin à 7h00). Important d’acheter son billet à l’avance, la gare n’étant pas toujours ouverte à cette heure. Environ 35$ CAN.

De la station Oriente à Lisbonne, en bus en 3h30. Entre 22$ et 35$ CAN. Plusieurs compagnies desservent le trajet.

De la station Santa Apolonia à Lisbonne, en train, en 3h00 environ. Entre 35$ et 55$ CAN. Vous arriverez à la gare Campanha et de là, changerez de train pour vous rendre directement à la gare Sāo Bento en 5 minutes (1$ CAN le trajet, départ à toutes les heures).

Pour tous mes déplacements au Portugal, j’ai utilisé les services de réservation en ligne de l’application Busbud, une entreprise dont le siège social se trouve à Montréal.

 

Librairie Lello

Il vous en coûtera 5€ pour entrer à la librairie. Toutefois, cet argent sera déduit du prix d’un livre si vous en faites l’achat. Et oui, on peut s’y procurer toute la série des Harry Potter mais d’autres grands classiques aussi et ce, dans toutes les langues. Semble-t-il que ces frais d’entrée, instaurés suite à la parution des livres du petit héro, aient sauvé l’établissement de la faillite! Arrivez tôt en haute saison, l’endroit accueillant alors jusqu’à 4000 visiteurs par jour.



Food tour

Pour tout savoir sur mon délicieux et incomparable food tour auprès de Bluedragon City Tours, c’est par ici!

 


Dans quelques heures, je quitte le Portugal. Y voyager en hiver (et donc hors saison) m’a probablement aidé à apprécier le pays davantage. Plus calme, moins de touristes, pas de file d’attente et je pouvais tout de même dîner en terrasse. J’ai été éblouie par sa richesse historique, sa gastronomie, ses plages et paysages côtiers et… son coût de la vie très abordable, faut bien l’avouer! On y mange vraiment bien pour tellement pas cher! Comment ne pas aimer un pays qui est le paradis de la sardine et du surf ?!? Ces villes à échelle humaine comme je les aime furent un bonus dans ce parcours. Bref, le Portugal, ce n’est peut-être pas un coup de foudre mais un joli coup de cœur bien agréable.

Et pour conclure cette dernière soirée, impossible de ne pas entrer dans cette pâtisserie pour un dernier pastel de nata avant le départ… Obrigada Portugal!


Voyage effectué en janvier et février 2020. Les prix peuvent avoir changé et surtout, en période de pandémie, certaines visites ou trajets de bus/trains peuvent ne plus exister.

 

Suivez mon parcours au Portugal en lisant (ou relisant) mes arrêts à Lisbonne et à Peniche et Sintra!

Et pour connaître toutes mes bonnes adresses gourmandes visitées lors de ce séjour portugais et découvrir encore plus de Porto, suivez ce lien!

 

VOUS AIMEZ ? ÉPINGLEZ-MOI!


lundi 8 novembre 2021

Québec et sa région : tourisme en trois temps


 

Québec et sa région en trois temps

Patrimoine, nature et bonnes adresses dans la région de Québec


On va tous, à intervalle plus ou moins régulier, dans la ville de Québec pour un long week-end et avec raison. La capitale, nommée au patrimoine mondiale de l’UNESCO grâce à son quartier historique et ses fortifications uniques en Amérique du Nord, est toujours belle et lumineuse. Mais on s’arrête plus rarement dans la grande région de la capitale nationale qui mériterait pourtant qu’on s’y pose pour toute la durée des grandes vacances parce qu’elle regorge d’activités originales, de rendez-vous culturels et historiques, de paysages remarquables et d’adresses gourmandes plus délicieuses les unes que les autres. On ne se prive donc pas d’aller à Québec aussi souvent que possible (comment se lasser de cette ville!) mais n’oublions pas la grande région de la capitale nationale...


Québec, capitale nationale

J’aime Québec. J’aime vraiment beaucoup la ville de Québec. Je juge même qu’elle est l’une des plus belles villes du monde et ce, peu importe la saison. Certains esprits critiques (ou mal intentionnés volontairement!) pourraient dire du Vieux-Québec et du quartier du Petit-Champlain, principaux lieux de la ville prisés des visiteurs, qu’ils ne sont que de jolis décors colorés et bien conservés, faits sur mesure pour les touristes. Mais lorsqu’on s’attarde à son passé, traîner sur ses pavés (et ses pelouses) sur lesquels s’est inscrite l’histoire de l’Amérique française est d’une incroyable richesse. J’aime m'y balader, été comme hiver, au hasard de ses rues étroites en lisant les affiches historiques aux façades des bâtiments pour connaître l'histoire derrière les murs et les noms des anciens propriétaires. Parfois, un personnage d'une autre époque, sorti tout droit de nos livres d'histoire, se pointe sur l'une d'elles. Et j'aime, lorsque le temps le permet, m'attabler pendant des heures à une de ses nombreuses terrasses. Bref, j'aime Québec parce que chaque fois que j'y vais, la ville me pousse au flânage, à ralentir, à apprendre. Lentement.






Une visite patrimoniale de la ville passe par la Place Royale, lieu de naissance de la Nouvelle-France où Champlain fonda le premier établissement du Saint-Laurent. Avec Notre-Dame-des-Victoires, plus vieille église du Canada, à une extrémité de la place et ses belles terrasses qui la bordent, on s’y arrête pour s’imprégner de l’endroit et imaginer son quotidien aux débuts de la colonie. Bon à savoir, l’actuelle pandémie empêchant les touristes de s’y rendre aussi nombreux qu’à l’habitude, le quartier est devenu moins fréquenté et encore plus agréable. Hâtez-vous d’en profiter!



Comment parler de Québec sans mentionner son ultime emblème qui domine le fleuve et la ville du haut de ses 128 ans ?!? La flamboyance de son architecture si photogénique (la rumeur veut qu’il soit l’hôtel le plus photographié au monde), ses couleurs reconnaissables immortalisées tant de fois lors de grands événements au cours des ans et sa prédominance sur le paysage de la ville peu importe où l’on se trouve, en on fait un passage obligé de la capitale. Je ne l’ai pas encore nommé mais vous savez déjà qu’il s’agit du Château Frontenac! On oublie souvent que son passé en fait le symbole du tourisme au pays. Sa construction fut commandée par le chemin de fer Canadien Pacifique qui souhaitait encourager les riches canadiens à voyager à travers tout le pays en leur proposant une série d'hôtels de luxe situés dans certaines grandes villes se trouvant le long du trajet. Ne soyez pas intimidés, entrez-y, ses murs affichent des pans complets de l’Histoire du château. Et il faut aussi arpenter la terrasse Dufferin pour s’informer davantage sur son ancêtre, le château Saint-Louis.


La nature à Québec, on la trouve aux Plaines d’Abraham pour s’y évader le temps d’un pique-nique (ou d’une sortie de ski de fond en hiver). Tirant son nom du premier propriétaire qui y faisait paître son bétail, Abraham Martin, les terres sont devenues le théâtre de la célèbre bataille de 1759 entre Anglais et Français pendant la guerre de Sept Ans où le commandant Montcalm et ses troupes ont lamentablement échoué à les sauver des mains britanniques. Des plaines, on rejoint la citadelle d’un côté, en longeant le Cap Diamant et en profitant de la beauté du fleuve et de l’autre, le Musée national des beaux-arts du Québec. Et c’est certainement la plus belle porte d’entrée sur la ville!




Où manger et boire à Québec?

Brasserie Les Mordus (57 rue Ste-Anne) : Parfaitement dans l’esprit des brasseries françaises, celle-ci se spécialise dans les poissons et fruits de mer. Une carte variée qui fait la part belle aux produits d’ici.


Le Graffiti (1191 Ave. Cartier) : Une cuisine française et italienne soignée et une belle terrasse à l’ambiance bien vivante.

La Maison Smith (Plusieurs succursales dont une sur la Place Royale) : Une excellente petite chaîne de cafés locaux qui sert aussi sandwichs et viennoiseries et qui propose des cafés aux grains torréfiés à l’île d’Orléans.

Resto-pub Q-de-Sac (10 rue du Cul-de-Sac) : Pour cette rue aux parapluies intensément touristique, il s’agit d’un resto au bon rapport qualité-prix et à la cuisine honnête.

Le Lapin Sauté (52 rue du Petit-Champlain) : Une bonne cuisine du terroir à la très belle terrasse et au service impeccable.


La Cour arrière du Festibière (84 rue Dalhousie) : La terrasse la plus in en ville pour prendre l’apéro littéralement les pieds dans l’eau (ouvert en été seulement).



Où dormir à Québec?

Auberge Internationale de Québec (19 rue Sainte-Ursule) : Idéalement située au coeur du Vieux Québec, un bistro sympathique, des dortoirs ou des chambres privées entre de vieux murs gardant les secrets du passé.



Monsieur Jean (2 rue Pierre-Olivier-Chauveau) : Hôtel de luxe du Vieux Québec, ce nouveau venu promet une expérience surprenante mais toujours très classe à ses clients.  



La Jacques-Cartier

J’avais très hâte de vous parler de la région touristique de la Jacques-Cartier et plus particulièrement de Stoneham-et-Tewkesbury où je me suis arrêtée à deux reprises au cours des deux derniers étés pour découvrir des parcs qui m’appelaient depuis longtemps. C’est donc, avant tout, une destination plein air à quelques kilomètres de la ville qui s’offre à nous par ici.




Et la nature n’est vraiment pas plate dans le coin! Au parc des Marais du Nord, elle est particulièrement vivante avec sa faune grouillante de partout le long de ses sentiers pédestres qui côtoient autant la forêt, les méandres du marais ou le lac St-Charles. Milieu naturel d’exception, c’est l’endroit idéal pour s’élancer en canot sur la rivière des Hurons ou s’initier à l’ornithologie. Et grâce à mon amie Mel du blogue Et si on jasait, qui habite tout près de là, j’ai pu expérimenter le kayak dans les marais, ce qui fut un de mes moments chouchou de l’été 2020. Nul besoin de vous dire que je vous recommande fortement la location d’une embarcation à l’accueil du parc, c’est la meilleure façon de s’approcher de cet écosystème unique!




Un de nos grands parcs se retrouve aussi sur ce vaste territoire. Le Parc National de la Jacques-Cartier, je voulais y entrer depuis longtemps. Avec ses paysages typiques de la province et facilement accessible de Québec, sa vallée mérite d’être qualifiée de grandiose. Évidemment, pour moi, grand parc rime avec rando! La randonnée-vedette du parc, c’est celle du sentier des Loups, classée difficile et habituellement fort achalandée. J’ai préféré m’aventurer dans le sentier de l’Éperon. De niveau intermédiaire, je l’ai toutefois trouvé relativement facile et il offre de superbes vues sur la vallée et la rivière tout en nous racontant l’histoire du parc. Et terminer l’après-midi en cassant la croûte au bord de la rivière constitue une journée parfaite!




Et le patrimoine dans tout ça? C’est du côté de Tewkesbury qu’il faut se diriger, plus précisément sur le site patrimonial de la chapelle de Saint-Jacques-de-Tewkesbury puisque c’est l’endroit même où furent fondés ce qui s’appelaient autrefois les Cantons-Unis dès la fin du XVIIIe siècle. On y trouva d’abord la première ferme du territoire qui devint par la suite une église anglicane dont la forme architecturale a été préservée malgré les rénovations au bâtiment. Exactement le genre de découverte que j’aime faire en voyage, pas vous?




 

Où manger et boire dans la Jacques-Cartier?

Pascal le Boulanger (4 Avenue Tewkesbury, Stoneham) : Boulangerie, oui mais pas seulement! Pâtisseries alléchantes et viennoiseries, sandwichs de qualité, prêt-à-manger, c’est un arrêt obligé sur la route du parc national.


Microbrasserie La Souche (22, 1ère Avenue, Stoneham) : Des bières qui s’inspirent de la nature environnante et un resto qui met en valeur le terroir local. Un arrêt obligé au retour de la rando!



Où dormir dans la Jacques-Cartier?

Manoir du Lac Delage (40 Avenue du Lac, Lac Delage) : Un bel endroit sur un vaste terrain au bord du lac et une foule d’activités sur place, des chambres confortables, un spa et un restaurant intéressant. On se croirait presque dans Dirty Dancing!


Parc National de la Jacques-Cartier (103 Chemin du Parc-National, Stoneham-et-Tewkesbury) : Camping, prêt-à-camper ou chalet au bord de la rivière, du plus rustique au plus moderne, les choix pour passer quelques nuits directement dans le parc sont multiples et assurent calme et feux de camp.




Wendake

Lorsqu’on s’arrête à Wendake, c’est pour s’offrir un séjour de luxe, de bonne bouffe mais surtout, pour s’imprégner de la culture huronne-wendate de belle façon. L'Hôtel-Musée des Premières Nations, au chic raffiné et à l'architecture remarquable est certainement, selon moi, l'un des plus beaux hôtels du Québec! Son restaurant La Traite, au décor sobre mais chaleureux, est un petit bijou gastronomique qui revisite la culture culinaire autochtone.

On peut aussi y faire l’expérience de la maison longue, après avoir franchi sa haute palissade défensive, en y dormant ou en participant à une visite guidée qui nous instruit beaucoup sur l’Histoire, les coutumes et les légendes de ce peuple.

Pour en lire plus sur Wendake, c’est ici!



 

Portneuf

En juin dernier, j’ai atterri à Deschambault-Grondines, dans la région de Portneuf, pour la toute première fois. Oh! J’avais bien déjà aperçu l’invitation à m’y rendre en bord de route en traversant la 40 jusqu’à Québec mais je ne m’y était jamais arrêtée. En sortant de l’autoroute pour rejoindre le Chemin du Roy qui longe le fleuve (et où le roi n’a jamais mis les pieds!), j’ai tout de suite constaté mon erreur. Le coin regorge de petits trésors patrimoniaux, possède une route gourmande diversifiée et effervescente, j’y ai rencontré un accueil exceptionnel et des sourires partout.



Lorsqu’on s’intéresse à l’Histoire et au patrimoine du Québec, suivre le Chemin du Roy devient un incontournable. C’est tout aussi vrai lorsqu’on est dans la région de la Capitale nationale et lorsqu’il traverse le comté de Portneuf. Les découvertes qu’on y fait relèvent de l’inédit. Et où il y a un beau bâtiment patrimonial à voir à proximité, je ne peux m'empêcher d'aller y jeter un coup d'oeil. Ce fut le cas du vieux presbytère de Deschambault, construit en 1816 sur un site protégé pour sa valeur archéologique et qui domine le fleuve et le cap Lauzon. Et lorsqu’on s’approche de la falaise, on imagine les femmes des anciens navigateurs natifs du coin qui surveillaient d’ici le passage de leur mari ou de leurs fils sur le Saint-Laurent.



Deuxième arrêt sur la route : le Moulin de la Chevrotière le passé se marie au présent. Un joli site où fut érigé un moulin datant de 1802, qui servait à moudre le grain de la seigneurie et qui présente aussi des expos. Juste devant, un pont à l’architecture éclatée, une œuvre de Florent Cousineau, inaugurée en 2009, qui chevauche la rivière de la Chevrotière sur un ancien tronçon du chemin du Roy. Le mélange des époques y est vraiment réussi, je ne regrette pas le petit détour.




Partir en rando dans le Parc régional de Portneuf, c'est réunir plein air et patrimoine (comme quoi Portneuf est vraiment choyé de ce côté) en traversant une ancienne canalisation qui conduisait l'eau jusqu'à une vieille centrale hydroélectrique toujours présente sur les lieux. Une rando originale avec un sentier bien plus long que je ne le croyais au départ, le long de la rivière Ste-Anne. On peut aussi s’élancer au creux des gorges de la rivière dans l’embarcation de son choix et à regarder les volontaires prendre le départ, j’ai eu bien envie de tenter l’expérience une prochaine fois!



L’autre parc visité pendant ce séjour fut celui de la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher à Neuville qui, comme son nom le dit, est un endroit parfait pour admirer flore et faune de la région puisqu’il a comme mission première d’en protéger la diversité. Au bord du marais, les pépiements résonnent de partout et les canards s’ébattent nombreux sur l’eau. Et lorsque je m’enfonce un peu dans la forêt, j’ai la surprise d’apercevoir un chevreuil s’enfuir entre les arbres. Quel bon moment qui met tous les sens en éveil! Amants de la nature ou parents de petits curieux, c’est pour vous!




 

Où manger et boire dans Portneuf?


Bistro la Ferme (297 Chemin du Roy, Deschambault-Grondines) : Certainement une des meilleures cartes de la région où l’on mange avec vue sur le fleuve. De l’entrée au dessert en passant par le service, tout y est soigné et de qualité.


Boulangerie le Soleil Levain (234 Chemin du Roy, Deschambault-Grondines) : Une boulangerie artisanale incontournable et l’endroit parfait pour déjeuner ou dîner puisqu’elle propose, en plus des viennoiseries et d’une grande variété de pains, des pizzas, paninis et salades.


LpB – La p’tite Brûlerie (109 rue de l’Église, Deschambault-Grondines) : Café et micro-torréfacteur, il sert d’excellents cafés bios et équitables. J'ai passé une heure, tous les matins, sur sa petite terrasse ombragée, à quelques pas du fleuve et c'était, chaque fois, des moments de bonheur!


Julie Vachon Chocolats (243 Chemin du Roy, Deschambault-Grondines) : Pas seulement une chocolatière qui fait saliver mais aussi une crèmerie décadente. Les barres à la noix de coco et les tortugas, j’en rêve encore!

Microbrasserie Les Grands Bois (415 rue Tessier Est, St-Casimir) : Logée dans un ancien cinéma (un superbe bâtiment de briques rouges) et dotée d’une magnifique terrasse au bord de la rivière Ste-Anne, cette microbrasserie mérite qu’on s’y arrête. Coup de coeur pour leur bière vedette, la Superpause, une IPA aux arômes tropicaux et la Hully Gully, une sour pale ale.


Où dormir dans Portneuf?

Auberge de l’Ouest (264 Chemin du Roy, Deschambault-Grondines) : L’Auberge de l’Ouest, c’est un petit cocon familial au coeur de Deschambault où je pouvais laisser la voiture et partir explorer la municipalité à pied. C’est un dortoir magnifique, des chambres privées intimes, une belle terrasse festive pour prolonger les soirées ou déjeuner au son des oiseaux le matin. C’est un endroit coup de coeur de mon été!




Parc régional naturel de Portneuf (423 rue Principale, Saint-Alban) : Parce que le prêt-à-camper, c’est aussi ma tasse de thé, le parc offre la location d’une vingtaine de tentes de style prospecteur (certaines en été seulement, d’autres toute l’année) pour un réveil en pleine nature.


 

Mon séjour à Portneuf eut lieu dans le cadre d’un partenariat avec Pak-Sak mais les opinions émises ici demeurent les miennes.



La Côte-de-Beaupré

Bien connue pour plusieurs de ses attraits touristiques, on se pose sur la Côte-de-Beaupré pour le Parc de la Chute-Montmorency, le Mont Ste-Anne et le canyon du même nom, sans oublier la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, lieu de pèlerinage le plus ancien en Amérique du Nord, à l’intérieur faste et inégalé.

Côté nature, on se dirige vers la réserve nationale de faune du Cap-Tourmente pour observer de très près plus de 180 espèces d’oiseaux dont certains à statut précaire mais surtout pour être au premier rang pour le retour des parulines et des grandes oies blanches au printemps.

Un peu plus sur la Côte-de-Beaupré par là!



 

 

Alors, la région de Québec? On y va pour une semaine complète la prochaine fois?

Voyages effectués principalement en 2020 et 2021.


Pour plus d’information, je vous conseille de consulter le site de l’office de tourisme de la région, Québec cité.


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