Incontournable Percé
Nature, histoire, gastronomie
J’étais
passée à Percé, il y a plus de vingt ans (chuuut, je vous entends)! Je ne m’y
étais arrêtée que le temps d’admirer son célèbre rocher. À l’époque, au bout du
quai, il n’y avait que quelques cabines et deux ou trois petites boutiques de
souvenirs. Cette fois-ci, j’allais m’y installer pendant quelques jours en
compagnie de mon amie Sonia et de ses enfants, Amélie et Rémi. Quelle ne fut
pas ma surprise de la découvrir immensément plus vivante et développée que dans
mes vieux souvenirs. J’avais d’abord prévu une longue liste de choses à voir et
à faire dans la pointe de la péninsule gaspésienne mais je me suis vite rendue
compte que je pouvais consacrer tout ce séjour à visiter la ville sans jamais avoir
tout vu. Et puis, après tout, c’est les vacances. Alors, pourquoi ne pas faire
ce voyage en mode «slow travel» et
bien profiter de ce coin de pays!
Certaines
mauvaises langues disent de Percé
qu’elle est trop fréquentée en été. Qu’après avoir vu le rocher et manger des
fruits de mer, on en a fait le tour. Que sa culture et son histoire ne sont
reliées qu’à la pêche. Ce n’est pourtant pas mon expérience. Mais il faut
toutefois prendre le temps de la découvrir pour mieux la saisir. C’est pour
cette raison que je partage avec vous mes découvertes, mes coups de cœur, mes
bonnes adresses, quelques astuces et une déception et tout ça avec, en trame de
fond (d’écran), son indéniable beauté
naturelle et le passage de poètes québécois qui l’ont chantée de toutes les
façons!
« Saint-Scholastique ou parc
Forillon
Fallait partir de bon matin
Pour les touristes ou leurs avions
On est toujours dans l’chemin »
-Paul Piché
La gigue à Mitchounano
Le rocher percé
On le
reconnaît de loin et même sans voir son célèbre trou. C’est la
raison première de la venue des touristes à Percé depuis que le concept du
tourisme existe alors autant épuiser le sujet dès le départ! Il en impose et
fascine, avec raison. C’est un incontournable très photogénique mais je ne me
suis jamais lassée de l’admirer, de près ou de loin. Vieux de quelques millions
d’années et ayant déjà eu une deuxième arche disparue au milieu du XIXe
siècle, cette masse de calcaire aurait dérivée jusqu’ici depuis l’équateur (selon un géologue rencontré sur place). Par
érosion naturelle, jusqu’à 300 tonnes de roches par année s’en détacheraient. Selon
les écrits des premiers découvreurs du pays, le rocher ne possédait pas encore
de trou à l’arrivée de Jacques Cartier en 1534. Pourtant, moins d’un siècle
plus tard, Samuel de Champlain mentionne l’existence d’un premier trou en 1608.
Il est possible de s’aventurer jusqu’au rocher à marée basse mais attention, il
est maintenant interdit de se rendre dans le trou et il est conseillé de garder
une certaine distance de ce roc pour éviter, justement, une érosion trop
rapide. Oh! J’allais oublier un dernier conseil. Assurez-vous de connaître
l’heure des marées avant de vous en approcher!
« La Terre est restée la même
Le monde a changé.
Comme un vieux pirate qui veille
Toujours à Percé »
-Claude Dubois
Ti-Loup
Le mont Joli et la
maison du pêcheur
Le mont Joli porte
bien son nom, il offre, d’après moi, la plus jolie vue sur le rocher et le
village!
On le remarque tout de suite avec sa grande croix blanche à son sommet et la
villa Frederick James au toit de bardeaux rouges, installée sur cette falaise
depuis 1888 et qui servait de résidence à ce peintre américain tombé amoureux
de l’endroit (comment faire autrement).
La croix est installée là où les premiers missionnaires récollets l’avaient
plantée vers 1672. La montée n’est pas très difficile et on y accède par la
plage à ses pieds ou par la rue du Mont-Joli. Faisant partie du Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé, des frais de passage d’un petit
dollar vous seront exigés. Amateurs de photographie et de vues spectaculaires, ce
sera le dollar le mieux investi de votre séjour!
Au
début de la montée, faites un petit arrêt devant la Maison du Pêcheur. Mais attention, pas le restaurant mentionné plus
bas mais bien l’authentique Maison du Pêcheur. Été 1969, un groupe de jeunes,
principalement de Montréal, débarque à Percé pour y ouvrir cette maison, moitié
auberge pour voyageurs, moitié lieu de rencontres et de discussions avec la
jeunesse locale. C’est donc une espèce de communauté hippie qui dérange la
population avec leurs cheveux longs, leur liberté un peu trop étalée sur la
place publique et leur discours nationaliste. On tentera d’ailleurs de les
expulser avec force. Et pour l’anecdote, c’est au coeur de ce microcosme,
représentatif des transformations sociales de l’époque, que se développa une
amitié qui allait secouer la province un an plus tard, celle des frères Rose,
de Jacques Simard et de Bernard Lortie, figures de proue felquistes de la crise
d’octobre 70. L’historienne en moi a eu un petit frisson d’être si
près d’un lieu emblématique de notre récent passé, ayant eu un si fort
retentissement sur notre identité québécoise.
« Y’a au fond de la mer
Des montagnes, des ravins
Des villes, des cimetières
Y’a des épaves dans la mer
- Félix Leclerc
La Gaspésie
Géoparc de Percé
Le
Géoparc de Percé est un géoparc
mondial de l’Unesco. C’est donc un espace d’apprentissages scientifiques qui
mise sur l’éducation et le développement durable de sites géologiques.
Plusieurs activités interactives y sont offertes (toujours intéressant avec des enfants ou les
jours de pluie) et on y apprend beaucoup sur les lieux visités dans la
région. Mais c’est aussi un accès aux sentiers du mont Ste-Anne, à la
passerelle suspendue et à sa tyrolienne pour voir Percé d’en haut. C’est également un terrain de camping très
agréable et pratique où nous avons dormi pendant tout notre séjour ici, en
tente prêt-à-camper meublée et chauffée. Pratique parce qu’il est situé en
plein cœur du village et qu’on pouvait y laisser l’auto et faire presque tout sur
notre liste entièrement à pied. Restaurants, randonnées, boutiques, épicerie,
cafés, buanderie, tout se trouvait au coin de la rue! Vous préférez le
traditionnel camping sans service ? Je vous conseille de réserver les sites
situés entre les numéros 19 et 39, plus boisés et intimes. Récent dans l’histoire de Percé, le Géoparc est rapidement devenu un
incontournable et pour les bonnes raisons! Nous y avons passé un très
chouette séjour.
« Si j’avais un char
Ça changerait ma vie
J’irais me promener su’l bord
De la Gaspésie »
-Steve Faulkner
Si j’avais un char
L’Île Bonaventure
J’ai
mis du temps à écrire ces quelques lignes sur l’île Bonaventure tellement ce fut une expérience unique.
J’étais très émue de la longer en bateau d’abord puis d’y mettre les pieds et
j’espère que vous ressentirez bien fort mon énorme coup de cœur pour l’endroit.
Ancien poste de pêche, la petite population de l’île y vécut pendant près de
300 ans, vivant principalement de la pêche et de l’agriculture. L’industrie de
la pêche déclinant au XXe siècle, remplacée peu à peu par celle du
tourisme, les derniers insulaires se sont vus contraints de retourner sur le
continent lorsque le Québec en fit une réserve naturelle en 1971 afin de
préserver ce milieu exceptionnel.
L’aventure
débute par une petite croisière permettant de voir le rocher Percé de plus près
et de faire le tour de l’île. Deux entreprises privées proposent de vous y
amener : les Bateliers de Percé
et les Croisières Julien Cloutier
pour le même prix de $38 (auquel il faut ajouter les frais d’entrée au parc)
qui ont leur comptoir de vente respectif tout près du quai. Petit conseil
d’ami : installez-vous sur le pont supérieur, à droite, pour ne rien rater
du spectacle (quitte à attendre le
prochain départ s’il n’y a plus de place). Avant d’y débarquer, on est amusé par les phoques qui pointent leur
museau curieux au-dessus des vagues. On est impressionné de voir les colonies
de guillemots bien installées sur les falaises. Et on est séduit par le
patrimoine bâti de l’île que l’on aperçoit au loin. En posant les pieds sur
cette terre, j’ai rapidement acquitté les frais exigés pour partir randonner
sur l’île. Une quinzaine de kilomètres sont facilement praticables ici dont le
sentier du Chemin-du-Roy qui nous fait découvrir les anciennes maisons
restaurées de ses habitants du passé. Et on se prend à rêver à une autre époque
où couler paisiblement ses jours ici était possible…
D’abord
on les entend de loin puis on les sent mais je crois qu’on ne peut pas être
complètement préparé à la puissance de leur rencontre. Je parle bien évidemment
de la colonie de Fous de Bassan de
l’île, la plus accessible au monde et la raison principale qui nous amène jusqu’ici.
110 000 individus constituent cette colonie et la scène est absolument
magnifique. On peut passer des heures à les observer pousser leurs cris, s’ébattre,
nourrir leurs petits bien cachés sous leurs plumes ou disparaître derrière les
rochers lors de leurs plongées alimentaires. Ce sanctuaire naturel est une
merveille aux écosystèmes diversifiés. On traverse champs, prairies et forêts
de conifères tout au long de la balade. Et l’île abrite plus de 200 espèces
d’oiseaux, de quoi en voir littéralement de toutes les couleurs!
« J’ai dans ma tête de goéland
Une mouette
J’aime comme un fou, Fou de Bassan
Une mouette »
-Claude Gauthier
Mouette et goéland
La Rivière aux
Émeraudes
Que
dire de la rivière aux Émeraudes ??!! Que c’est le site à la mode à Percé, mise
de l’avant par l’office de tourisme depuis quelques temps. Que son eau est
aussi verte que la pierre dont elle porte le nom. Qu’elle est facile d’accès
(petite randonnée pour s’y rendre) et baignable. Mais, il y a un mais! C’est qu’elle est un peu trop fréquentée
pour moi ce qui a causé ma déception de la semaine. Déjà, lorsque tu dois
faire la file pour descendre au bord de la rivière, c’est peut-être un signe
que l’endroit aurait dû rester un peu plus secret ou plus difficilement
accessible. Le tourisme de masse qui voit les gens courir après leur photo
parfaite, très peu pour moi et de nos jours, il devient primordial de penser au
futur des sites naturels et touristiques lorsqu’on voyage. La réaction de
déception de la belle Amélie (15 ans) qui m’accompagnait à la vue du
stationnement bondé me rassure : les jeunes d’aujourd’hui sont bien
conscients du problème et préfèrent, pour certains du moins, s’éloigner des
sentiers trop souvent battus. Pour préserver la beauté du site, des mesures
devront assurément être prises dans le futur. À vous de voir maintenant selon
votre conscience de voyageurs, vous êtes avisés! Mais n’oubliez jamais de
respecter les lieux marqués par votre passage (c’était mon seul coup de gueule, on peut continuer la visite de cette
merveilleuse Percé maintenant parce qu’hormis cet endroit, elle reste
merveilleuse).
« J’ai bien connu
Une plage à Percé
Où à la nuit venue
J’ai dit t’aimer »
- Pierre Létourneau
Percé
L’église de Saint-Michel-de-Percé
Lorsqu’on
l’aperçoit, on est intrigué par son architecture particulière. On hésite :
« Est-ce les tours d’un château que
l’on voit poindre là-bas »? Non, il s’agit bien d’une église qu’avait
fait construire le curé Lavoie en 1896 avec la pierre extraite de la carrière
Cannes-de-Roches à proximité. Achevée en 1903, elle est un heureux mélange des
styles roman et byzantin. L’intérieur,
tout de blanc et de bois, est flanqué de deux belles chapelles latérales et
garni de jolis vitraux. C’est en explorant le camping du Géoparc que je me
suis retrouvée sur la rue qui mène à son porche. Petite découverte patrimoniale
intéressante, je ne regrette pas de m’y être aventurée (j’y ai même laissé quelques dollars en espérant qu’ils contribueront à
sa conservation)!
« J’ai entendu l’histoire de
Madame Landry
Un peu inquiétant, ça se résume ainsi
Elle dit qu’y a trop de pêcheurs pour
ce qu’y a de curés
Pis qu’y a trop de colons pour c’qu’y
a de chevaliers »
-Kevin Parent
Ma Gaspésie
La plus belle
terrasse de Percé
En
revenant de notre petite escapade au mont Joli, j’ai eu soif! Idéalement
située, elle m’appelait pour un cocktail avec vue sur la mer. Je parle de la
terrasse de la Maison du Pêcheur
mais pas celle de l’ancien repère historique mais bien celle de ce restaurant situé
tout près du quai. Quelques bulles au
soleil en observant les goélands dans la baie, le départ des bateaux de
touristes et la faune locale déambuler sur le «boardwalk» de Percé furent les bienvenues. Ces petits moments
en voyage sont souvent mes favoris!
« En Gaspésie, si vous allez,
A’ec la soif de poétiser
Vous risquez d’être 10 ans en r’tard
Soignez votre soif avec du fort »
- Plume Latraverse
Gaspoésie
Mes bonnes adresses
gourmandes
Évidemment,
l’histoire de Percé est intrinsèquement reliée à la pêche, on ne peut y
échapper.
Dès les tout débuts de la seigneurie de Percé, on fait construire des
installations de pêche et de modestes maisons devant servir à accueillir des
pêcheurs saisonniers dans l’espoir d’en faire un important comptoir de pêche.
Ici, la morue était reine. Autour de 1780, la compagnie Robin s’implante le
long du littoral gaspésien pour exploiter cette ressource qu’on y trouve alors
en abondance et laissera de nombreuses traces dans la région. Elle y bâtit un
véritable empire américain des pêcheries, sans concurrence, ce qui lui permit
de profiter de sa position au détriment des pêcheurs qui se voient dans
l’obligation de ne traiter qu’avec la compagnie pour des prix dérisoires. Charles
Robin, son fondateur et propriétaire, contrôle alors toute l’économie de la
péninsule et reste encore aujourd’hui durement jugé par les livres d’histoire.
Depuis, et malgré le problème de surpêche (qui
s’est néanmoins amélioré ces dernières années grâce à certaines mesures),
poissons et fruits de mer se retrouvent abondamment sur les tables gaspésiennes
et Percé possède ses petits trésors gourmands. Et dire que le homard fut jadis
par ici un plat de pauvres…
La boîte à fruits de mer
(155, route 132 O.) : Restaurant, poissonnerie et traiteur, c’est LA bonne adresse à noter pour votre visite à Percé. Leur
soupe de poisson (servie avec pain à l’ail) est une tuerie! Le meilleur lunch
de toutes mes vacances.
Boulangerie Le Fournand
(194, route 132 O.) : Cafés, viennoiseries,
sandwichs, pains artisanaux, pâtisseries décadentes et plus encore, ce
sympathique endroit gourmand possède la terrasse idéale où prendre son
petit-déjeuner, le dessert en soirée ou manger sur le pouce à midi. La qualité
des produits est remarquable.
Le café champêtre
(162, route 132 O.) : La
guédille au homard y est excellente et c’est une bonne alternative lorsque
certains de vos compagnons de voyage en ont un peu marre des fruits de mer
puisque le restaurant propose aussi des plats plus rassembleurs, abordables et
en portions généreuses comme la poutine ou la pizza. On y offre également les
bières de la microbrasserie Pit Caribou, emblème brassicole de la région.
« L’on voit partout sur la grève
les bateaux et les filets
Et quand les pêcheurs s’en viennent on
mange du bon poisson frais
Mes bons amis j’en ai mangé, comme
vous voyez j’ai profité
Mes bons amis j’en ai mangé, comme vous
voyez j’suis en bonne santé »
- La Bolduc
La Gaspésienne pure laine
Pratique
J’étais
à Percé en juillet, juste avant les vacances de la construction et
contrairement à l’idée reçue, il n’y avait pas un achalandage démesuré (outre la rivière aux Émeraudes, bien sûr).
Le territoire est tellement vaste que jamais on ne se marchait sur les pieds.
Jamais non plus, nous n’avons eu à faire la file pour avoir une table au
restaurant et sur la populaire passerelle du Géoparc, il n’y avait (au moment
le plus fréquenté) que 5 autres personnes avec moi. Bien choisir la période où
l’on y va est donc primordial si on craint le surtourisme (et puis, ça contribue à faire rouler les entreprises locales sur une
plus longue période).
L’offre
en hébergements à Percé est multiple et se décline de toutes les façons.
Campings, auberges, cabines, hôtels, chalets ou motels, il y en a vraiment
beaucoup, partout, pour toutes les bourses. Toutefois, il faut s’y prendre à
l’avance pour dénicher les endroits les mieux situés et les plus agréables. En
haute saison, sans réservation au préalable, vous pourriez bien perdre toute
une journée à trouver une chambre pour vous loger.
Prêt-à-camper au Géoparc de Percé... |
...ou hôtel de luxe, le choix est diversifié à Percé! |
Je
dis souvent que la Gaspésie est le plus bel endroit du monde et ce petit voyage
pour mieux découvrir Percé confirme une fois de plus mes impressions. Je serais
maintenant très curieuse de découvrir Percé en une autre saison…
« Si vous avez un jour la chance
Allez voir ce coin enchanteur
La musique, le chant et la danse
Vous feront passer des moments
charmeurs
Avec tous ces beaux paysages
Que possèdent cette Gaspésie
La beauté de ces vastes plages
Vous voudrez y rester toute la
vie »
-Marcel Martel
Ma belle Gaspésie
Pour
d’autres histoires de pêche, c’est par ici ou par ici!
Pour
des histoires ornithologiques, c’est plutôt ici ou même là!
VOUS AIMEZ ? ÉPINGLEZ-MOI!
Le coin a l'air super et je crois qu'on adorerait dormir au Géoparc! J'étais déjà conquise par la nature au départ puis j'ai vu tes photos de phoques et fous de bassan et ça a achevé de me convaincre :) C'était une bonne idée de rythmer ton article avec des vers de poètes !
RépondreEffacerBien heureuse de te faire partager mon amour pour cette région! Tu as vu? On a de nombreuses façons de faire de la poésie par ici! ;)
EffacerJ’avais déjà envie d’aller visiter Percé et tout ce coin-là de la Gaspésie, ton article n’arrange rien ! Bon par contre tu t’en doutes sûrement mais moi j’irais bien en hiver �� Il doit avoir fière allure ce rocher au milieu de la neige quand même non ?! ��
RépondreEffacerJe t'accompagne alors parce que moi aussi, j'aimerais bien l'admirer sous la neige!
EffacerAnnabelle, tes photos sont à tomber ! Merci pour ce topo complet et très agréable à lire sur Percé. Ça donne envie de visiter !
RépondreEffacerMerci beaucoup! Mais Percé est très photogénique ce qui aide grandement! ;)
Effacerça a l'air chouette ce petit coin! :)
RépondreEffacerC'est un superbe village, très vivant et parfait pour des vacances nature!
EffacerBonjour !
RépondreEffacerJe recherche une chambre pas cher pour deux ou trois jours à Percé.
Petit voyage pour moi pour faire de la marche sur le bord de l'eau.
Merci
Michel
J'ai une page Facebook au nom de ; Michel michel
J'ai oublié de mettre mon émail
RépondreEffacermickevelo@netcourrier.com