ARLES
Entre antiquité et
modernité
Vieille
de plus de 2000 ans, ARLES, malgré
son fort passé chargé d’Histoire, se réinvente de belle façon. Elle a non seulement su mettre en valeur la
richesse de son patrimoine antique et médiéval mais s’ouvre sur l’avenir en
appuyant de solides projets culturels prometteurs pour son futur. De plus,
elle reconnaît admirablement son potentiel touristique et met tout en œuvre
pour plaire aux visiteurs de passage. J’ai été gracieusement invitée par
l’office de tourisme de la ville d'Arles dernièrement afin de mieux la découvrir (et vous la faire découvrir à mon tour)
et j’ai été séduite.
 |
Arles vue de Trinquetaille |
 |
Les jardins de l'Espace Van Gogh |
Il
ne faut pas oublier que pour nous, québécois, il est plutôt facile de s’y
rendre. Des vols directs de Montréal existent d’avril à novembre pour Marseille
et Toulouse et de là, il est possible de rejoindre Arles en voiture, en bus ou
en train avec possibilité de combiner cette destination avec d’autres villes se
trouvant sur votre chemin. Je vous dévoile aussi tous mes bons plans dans cet article pour rendre votre visite encore
plus agréable.
 |
Hôtel de ville d'Arles |
 |
À Arles, le mobilier urbain prend des airs de Street-Art |
Saviez-vous que?
Arles
est la plus grande commune de France en superficie et s’étend sur 77000
hectares ce qui inclut la magnifique Camargue et le delta du Rhône.
Arles
reçoit environ 2 millions de visiteurs par an.
Arles
est inscrite trois fois au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO pour
son centre ancien et ses monuments romains et romans (près de 100 monuments
historiques protégés), en tant que Chemin de St Jacques de Compostelle étant
une des quatre principales voies des pèlerins et comme espace naturel d’intérêt
mondial grâce à la Camargue.
Arles
accueillit Vincent Van Gogh lors de sa période la plus productive mais elle est
aussi la ville d’origine des Gipsy Kings et de Christian Lacroix.
Source :
Office de tourisme d’Arles
ARLES :
CITÉ ANTIQUE
Arles est un
véritable musée à ciel ouvert. Cité édifiée par Jules César et
comptant des dizaines de vestiges et monuments historiques, il est impossible
de tout voir en quelques jours. Déjà, si l’Histoire ancienne vous intéresse, je
vous recommande un minimum de 3 jours pour en profiter pleinement. Afin de vous
y retrouver et de profiter au mieux de votre séjour, je me suis sacrifiée pour
vous et j’ai parcouru un très grand nombre de ces monuments et vous recommande
ici ceux qui m’ont semblé les plus intéressants (et qui m’ont, personnellement, le plus impressionnée)!


Deux
monuments incontournables se doivent de faire partie de toute bonne visite qui
se respecte. D’abord, les arènes d’Arles
et l’amphithéâtre romain, construites à la fin du 1er siècle, ont
été conçues pour le spectacle mais au fil des siècles ont aussi contenu une
partie des résidences de la ville. Encore aujourd’hui, des férias et courses
camarguaises y sont présentées parce que (nul
besoin de lui jeter des pierres), il faut savoir que la culture
tauromachique est fortement ancrée dans les gênes et les racines de toute la
région.
Pour
plus d’informations sur les programmes à venir, c’est par ici.
Ensuite,
rendez-vous à quelques pas de là, soit au théâtre
antique, bâtiment plus âgé d’un siècle que son voisin. Pillé, détruit et
malmené au cours des siècles qui suivront, il n’est pas en parfait état mais a
été largement restauré et a retrouvé sa vocation d’antan depuis quelques
années. On s’y promène librement et, ce qui m’a le plus surprise, souvent en
marchant parmi (si ce n’est pas carrément
sur) les vestiges de frises ou de colonnes romaines laissés en friche sur
le site. De quoi éveiller la fibre archéologique en chacun de nous! J’aurais
toutefois aimé, pour ces deux monuments, avoir un plus grand complément
d’informations historiques. Soyez donc avisés de faire quelques recherches à
propos de ces sites (par internet ou auprès de l’office de tourisme) avant
votre arrivée (surtout si vous y venez
avec des enfants afin de leur transmettre votre intérêt).
 |
Lors d'un premier passage près du théâtre, les lieux servaient à la remise des diplômes à des étudiants arlésiens. Belle façon de conclure un chapitre de sa vie! |
Maintenant,
direction Place de la République, à tout juste quelques coins de rue, au cœur
du centre historique, pour entrer à l’hôtel de ville d’Arles, puisque c’est
dans son sous-sol que l’on retrouve les Cryptoportiques.
Si, comme moi, vous vous demandez ce que peut bien représenter ce monument
antique au nom énigmatique, sachez qu’il s’agit, en résumé, des anciennes galeries
souterraines ayant servies jadis à soutenir la construction du forum romain
arlésien. On circule sous les voûtes de ces anciennes fondations (claustrophobes s’abstenir!) qui ont
aussi été utilisées comme abris anti-aériens pendant la deuxième guerre
mondiale.
 |
Entrée de l'hôtel de ville, première étape pour accéder aux Cryptoportiques |


Situés
en bordure du grand Rhône mais toujours dans la partie antique de la cité, se
trouvent les Thermes de Constantin, datant
du IVe siècle. C’était l’endroit des bains mais également un lieu de
rencontres qui jouait un rôle social important auprès de la population locale à
cette époque. C’est le monument romain que j’ai le plus aimé visiter,
principalement parce que j’y ai appris beaucoup sur ses méthodes de
construction et de fonctionnement.
 |
On surélevait les planchers par des colonnes de briques ce qui permettait d'y faire des feux qui chauffaient les lieux sous les pieds des baigneurs |
Enfin,
un peu plus au Sud-Est de la ville, à l’endroit même où se trouve le départ
d’Arles pour les pèlerins de Compostelle, il faut consacrer une petite heure
aux Alyscamps, ancienne nécropole
antique et médiévale. On suit une allée de sarcophages et d’anciens tombeaux
familiaux pour se retrouver devant l’église tout au bout. J’avoue que de descendre,
alors que j’étais seule sur le site, dans la crypte de la chapelle, m’a procuré
un petit frisson et, l’espace d’un instant, je me suis imaginé une horde de
zombies habillés en soldats romains sortant de terre! Ne vous inquiétez pas
trop quand même, Dante a peut-être
immortalisé les lieux dans son célèbre poème «L’Enfer» mais Van Gogh
et Gauguin trouvait plutôt que
l’endroit avait un air romantique!
 |
Et vous, vous descendez ou pas??!! |
Bon plan no. 1:
Ce
que tout visiteur devrait faire dès son arrivée à Arles est de se procurer
l’une des deux passes multi-entrées auprès du bureau de l’office de tourisme
permettant de faire des économies substantielles dans la visite des lieux
d’intérêt de la ville.
Le
Pass Liberté, valable 1 mois, permet
d’entrer gratuitement dans 4 monuments au choix, au musée Réattu et dans un
autre musée au choix. (12 € par personne, gratuit pour les moins de 18 ans
accompagné d’un adulte).
Le
Pass Avantage, valable 6 mois,
permet d’entrer gratuitement dans tous les monuments, au musée Réattu et les
autres musées arlésiens incluant le musée de la Camargue. (16 € par personne,
gratuit pour les moins de 18 ans accompagné d’un adulte).
Lorsqu’on
sait que les frais d’entrée à chacun des monuments ou des musées jouent entre
4,50 € et 10 € chacun, c’est un net avantage d’obtenir une passe d’entrée.
ARLES :
CITÉ ROMANE
La
période romane d’Arles est celle qui a suivi le déclin de l’ère romaine à
l’aube du Moyen-Âge (Xe siècle au XIIe siècle). En
architecture, elle s’est développée pour devenir art gothique un peu partout en
Europe. Ici aussi je me suis sacrifiée pour sillonner la ville pour vous (que voulez-vous, tout pour la cause!) et
je vous propose mon endroit «coup de cœur» d’Arles : l’église Saint-Trophime et son cloître.
J’ai
visité des dizaines d’églises au cours de ma vie mais Saint-Trophime m’a
particulièrement touchée. Ce n’est peut-être pas la plus imposante ou la plus
somptueuse mais ses chapelles décorées, sa belle façade, ses autels aux
magnifiques sculptures, son cloître bien préservé du haut duquel on surplombe
l’ensemble des bâtiments, tout ici a contribué à la faire entrer dans mes
meilleurs souvenirs.
Bon plan no. 2:
Pour
vous retrouver où que vous soyez dans la ville, pour découvrir le restaurant
idéal à proximité ou l’événement que vous ne voudrez pas rater, pour vous laisser
guider selon un parcours établi, connaître les horaires d’un musée ou la météo
des prochaines heures, bref, pour maximiser votre séjour, téléchargez
gratuitement l’application Arles Tour
sur Android ou App Store. Très pratique en toutes circonstances!
ARLES AU XXIe
SIÈCLE
Comme
je le disais d’entrée de jeu, Arles se
tourne résolument vers la modernité depuis quelques années. Reconnue comme
chef de file dans le domaine de la photographie, elle accueille depuis 1969
l’événement Les Rencontres d’Arles,
un festival international de la photographie qui s’expose, de juillet en
septembre, un peu partout dans la ville (souvent dans des lieux d’exception) et
qui, plus récemment, s’implique en éducation et en formation.
 |
L'église des Frères Prêcheurs, l'un des multiples endroits où sont présentés les expos de l'événement |
Inauguré
en 2014, la Fondation Vincent Van Gogh
se veut non seulement un musée mais aussi un espace de référence pour la
création contemporaine dans un lieu lumineux et dynamique. Si vous êtes
amateurs d’art, c’est un arrêt obligatoire!
 |
L'art moderne s'affiche dès l'entrée à la Fondation Van Gogh |
Si
vous vous dirigez vers les Alyscamps, vous remarquerez assurément l’érection
d’une nouvelle tour qui m’a semblé sortir tout droit d’un tableau de Dali! Il
s’agit du Campus Luma Arles, conçu
par l’architecte américain Frank Gehry, futur complexe dédié à la culture
expérimentale et qui regroupera en ses murs des artistes, des créateurs et des
chercheurs qui développeront projets et expositions. On pourra y voir, dès l’an
prochain, des expos, un parc aménagé et cette œuvre architecturale prometteuse.
 |
Arles est résolument contemporaine! |
Bon plan no. 3:
Les
meilleures périodes pour voir Arles sont, bien évidemment, le printemps et
l’automne, après ou avant que ne la prennent d’assaut les touristes estivaux.
Toutefois, il serait bien dommage de rater l’événement photographique qui a
fait la renommée de la ville et qui se déroule du début juillet à la fin de
septembre alors vaut mieux coordonner vos dates de séjour en conséquence. Et
puis, pour les amateurs de musique, il y a également le festival de musique du
monde Les Suds à Arles dans la
deuxième quinzaine de juillet. Et puisque le projet Luma Arles deviendra
accessible en 2019, je commencerais immédiatement, si j’étais vous, à songer à
un petit voyage en Provence pour l’an prochain!
ARLES, VILLE
DE MUSÉES
Deux
musées bien différents m’ont spécialement plu à Arles et tous les deux se
visitent gratuitement à l’achat d’une passe (voir mon bon plan no.1)! D’abord, le Musée Réattu, musée des beaux-arts installé dans l’ancien Grand
Prieuré de l’Ordre de Malte. Il porte le nom du peintre Jacques Réattu, ancien
propriétaire des lieux légués à la ville par sa fille et donateur de ses œuvres
à la collection dudit musée. Autre donateur important du musée, Pablo Picasso, ce qui permit de réunir
57 de ses dessins. On s’y extasie aussi sur les photos des grands maîtres du
genre tels que Man Ray ou Robert Doisneau. Mon coup de cœur est toutefois allé
à l’art naïf de Jacques Latour, ancien conservateur du musée, que je ne
connaissais pas mais dont les œuvres sont colorées et intéressantes.
 |
Miro nous accueille au Musée Réattu |
 |
Dessins de Picasso |
 |
Oeuvres de Jacques Latour |
L’autre
grand musée à Arles, c’est le Musée
départemental Arles antique, le musée d’Histoire et d’archéologie de la
ville, qui explique grâce à plusieurs vestiges retrouvés dans la ville ou même
au fond du fleuve, la vie des romains dans la région. Depuis 2013, on peut y
admirer un ancien chaland gallo-romain
retiré des eaux du Rhône et entièrement restauré. Pour cette seule pièce
maîtresse, ce musée vaut absolument le détour. Ne manquez pas de voir le petit
documentaire d’une quinzaine de minutes qui démontre le travail colossal de
restauration archéologique de ce bateau. Vous serez fascinés!
Bon plan no. 4:
Pour
compléter un séjour à Arles, je vous recommande fortement de consacrer
minimalement une journée à découvrir la Camargue
et ses beautés naturelles (si vous avez bien suivi au tout début, il vous
faudra donc prévoir 4 jours dans la région)! D’ailleurs, je reviendrai très
bientôt avec un article qui lui sera entièrement consacrée.
BALADES À
ARLES
Ma
meilleure façon de découvrir une ville, c’est de me promener au hasard (ou presque!) de ses rues pour me perdre
dans ses quartiers. Je mets ici quiconque
au défi de ne pas être séduit par les jolies ruelles fleuries et les façades
colorées d’Arles. Le quartier de la
Roquette, avec ses airs italiens, est le quartier idéal pour ce faire. De
là, vous pourrez vous rendre au jardin
Hortus (à un jet de pierre du musée antique), un jardin d’inspiration
romaine ou traverser le pont de Trinquetaille
et vous balader dans le quartier du même nom qui constitue la porte d’entrée de
la Camargue. De l’autre côté du centre historique, tout près des anciens
remparts et de la tour des Mourgues,
j’ai aussi eu de belles surprises.
 |
Le pont de Trinquetaille et le quartier du même nom |
 |
Jardin Hortus |
Bon plan no. 5:
Ce
dernier bon plan est simple comme bonjour! À Arles, vous pouvez tout faire à
pied, nul besoin de voiture (salutations spéciales à la #TeamSansVoiture)! Même les lieux légèrement plus excentrés (comme
le Musée départemental d’archéologie ou les Alyscamps) sont facilement atteignables
en moins de 30 minutes de marche. Vous économiserez donc ici sur les
transports! N’est-ce pas génial??!!
BONNES
ADRESSES POUR MANGER À ARLES
Tous
les samedis matins, le marché d’Arles
se déploie tout le long du boulevard des Lices (face à l’office de tourisme).
Il s’agit du plus grand marché provençal et on y trouve de tout (même des poules et des lapins)! Et
puisque pour nous, québécois, manger en France coûte cher, ce sera, sans aucun
doute, le meilleur bon plan de vos vacances!
Le Plaza la
Paillote :
Excellent restaurant où l’on vous sert des plats conjuguant des inspirations italiennes
et provençales. Mon risotto seiche et chorizo était parfait! À partir de 25 €.
Simone &
Paulette :
Une cuisine du marché généreuse et conviviale qui n’a pas peur de mélanger
plusieurs influences. Un menu cantine, au pied du pont de Trinquetaille. À
partir de 10 €.
Hôtel le
Relais de Poste :
Pour bien commencer la journée, un concept de petit-déjeuner buffet à volonté,
donc copieux mais à petit prix que l’on déguste sur la jolie terrasse
ensoleillée. 9,50 €.
Fraîcheur et
Délices :
Pour une pause rafraichissante, on s’y arrête et on opte pour une glace
artisanale ou un jus de fruits fait maison.
Hôtel Jules
César :
Pour un verre en soirée ou une dernière pâtisserie, le bar de ce luxueux hôtel
à la décoration signée Christian Lacroix est certainement l’endroit pour voir
et être vu!
9
boulevard des Lices
Après
quelques semaines de course effrénée et de blogtrips
fort occupés et à la météo disons hautement chaleureuse, Arles a constitué pour moi une véritable bouffée d’air frais
pendant ce séjour. Elle est belle, agréable, colorée, vivante et surtout, elle possède une âme qui lui est propre
et que je n’ai pas nécessairement retrouvée dans les autres villes du sud à
l’esprit romanisé. Le Mistral y a soufflé fort mais ne l’a pas empêchée de se
retrouver parmi mes découvertes favorites lors de ce périple français.
J’ai été invitée gracieusement à bien des
endroits de la ville par l’Office de tourisme d’Arles lors de ce séjour mais toutes les opinions émises dans cet
article reflètent complètement ma pensée (si je n’avais pas aimé, je ne vous en
aurais pas parlé).
Voyage effectué en juin 2018.
Pour plus de visites dans la région, je vous conseille les liens vers les articles suivants:
Oulala, te connaissant, tu as dû te régaler dans cette ville! L'histoire, les monuments, les églises... Merci pour toutes ces précieuses informations. C'est très complet.
RépondreEffacerMerci Mélanie! En effet, Arles a constitué une de mes plus belles découvertes!
Effacerje ne connais pas encore
RépondreEffacersuis allée à Nîmes en 2015
tu donnes bien envie d y aller
Ce fut une de mes villes préférées pendant mon voyage. Il faut absolument que tu la mettes à ton agenda! Je l'ai aimée 100 fois plus que Nîmes!
EffacerSur les premières photos, on dirait comme un petit bout de Rome en France. Puis sur les dernières, on retrouve le bon air du Sud. J'adore, bel article! :)
RépondreEffacerMerci beaucoup! La ville en elle-même a d'ailleurs bien souvent des petits airs d'Italie!
EffacerJe comptais déjà y aller l'a prochain pour les rencontres photographiques, tu finis de me convaincre!
RépondreEffacerRien ne peut me faire plus plaisir que votre commentaire! Mission accomplie!
Effacerj'aime beaucoup ce mélange entre 'ancien des ruines et la modernité au niveau de la déco du mobilier urbain par exemple :)
RépondreEffacerElle m'a bien surprise cette ville! Je ne pensais pas qu'elle était si belle, si harmonieuse, si colorée!
EffacerBonjour Annabelle!
RépondreEffacerJe découvre avec délice ton blog et tes articles.
J'hésite braucoup entre Arles et Saint-Rémy pour me déposer quelques semaines pour mon prochain voyage.
Je séjournerai d'adord à la Ciotat (je sais que tu as aimé!),puisj'aimerai séjourner dans une petite ville/village authentique.
Tes conseils seront les bienvenus!
Elaine de Québec
Bonjour Elaine! Tout d'abord merci de vos jolis mots. Je ne connais pas Saint-Rémy, difficile pour moi de comparer mais Arles fut un véritable coup de coeur auquel je ne m'attendais pas du tout. Et sinon, je peux aussi vous recommander les magnifiques petits villages du Luberon (un peu au nord d'Aix), des petits trésors où prendre son temps. Il y a aussi les villes d'Agde et de Sète (un peu plus à l'Ouest d'Arles) où il fait bon se balader lentement entre plages, étangs et milieu urbain. Je vous souhaite enfin d'aimer La Ciotat autant que moi!
Effacer