Toulouse historique
et gourmande
Toulouse, quatrième
ville de France, reconnue pour la couleur rose de ses briques, possède de
multiples visages. Capitale de la grande région ensoleillée de l’Occitanie, dans le sud du pays, elle
est traversée par la Garonne qui a
façonné la vie le long de ses berges. Parfaitement
urbaine mais avec des airs de campagne, tantôt moderne et tantôt classique,
parfois estudiantine mais également scientifique, cette ville rejoint
définitivement tous les touristes de passage. Puisqu’on est bien entré en
2019 et que vous songez peut-être déjà à vos prochaines vacances, je vous
propose aujourd’hui un petit tour en accéléré de Toulouse à travers son Histoire (et oui, l’historienne en moi n’est jamais très loin) et mes lieux
préférés pour mieux l’apprivoiser, certes, mais aussi pour vous démontrer qu’on
ne s’y ennuie jamais et qu’elle a beaucoup à offrir aux québécois qui cherchent
à découvrir une nouvelle ville française à laquelle on ne songe pas assez
souvent. Le tout agrémenté de mes bonnes adresses gourmandes parsemées aux
quatre coins de la ville…
«Parfaitement urbaine mais avec des airs de campagne,
tantôt moderne et tantôt classique, parfois estudiantine mais également scientifique…»
Conseils pratiques
Transport : Au
Québec, Air Transat propose des vols directs de Montréal entre mai et octobre. De
l’aéroport Toulouse-Blagnac, des navettes vous amènent directement au centre-ville.
À
Toulouse, le réseau de transport en commun Tisséo est étendu et plutôt
efficace. Deux lignes de métro permettent de rejoindre tous les sites
importants du centre, des deux côtés du fleuve et des lignes de bus et de tram desservent
la région. La ville est aussi accessible par train, la principale gare,
Matabiau, se trouvant à quelques pas du centre.
Toulouse
possède aussi plus de 280 stations de vélos en libre-service et 550 km de
pistes cyclables. Sachez enfin que Toulouse est une ville à dimension humaine qui se marche facilement.
Météo : En
juillet et août, croyez-moi, il peut faire très chaud à Toulouse tandis que
l’hiver est plus doux (autour de 10o)
mais plus humide (avec faible probabilité
de neige). Le printemps et l’automne restent toujours des périodes idéales
pour visiter la France (mais attention
mars et avril peuvent être pluvieux en Occitanie).
Hébergement : Du
camping à l’hôtel de luxe en passant par la chambre d’hôtes, Toulouse offre
tous les types d’hébergement pour toutes les bourses.
Pendant
mon séjour, j’ai réservé via la plateforme Airbnb ce petit appartement dans un quartier paisible et près du
centre, entièrement équipé et avec une agréable terrasse, que je vous conseille.
Une
première réservation avec Airbnb? Vous pouvez obtenir un rabais de $45 CAD en
utilisant le lien ci-dessous et j’aurai aussi droit à un petit crédit qui
m’aidera pour un futur voyage :
Office de
tourisme :
Le bureau de l’office de tourisme se
trouve au donjon du Capitole, au cœur de la ville (Square Charles de Gaulle,
métro ligne A station Capitole).
L’Office
de tourisme de Toulouse propose des visites guidées pour tous les goûts que
vous pouvez réserver directement au bureau d’accueil. Je vous présentais
d’ailleurs ce service dans ce précédent article.
Pass Tourisme : À
l’Office de tourisme, vous pourrez vous procurer la carte Pass Tourisme qui permet l’accès gratuit aux principaux musées et
sites de la ville et à l’une des visites guidées de votre choix, des réductions
sur certains circuits et des déplacements illimités sur tout le réseau de
transports en commun. Elle se décline en trois versions selon la longueur de
votre séjour et permet des économies substantielles.
Passe 24 heures : 18€
Passe 48 heures : 28€
Passe 72 heures : 35€
Pour
plus de renseignements : Pass Tourisme
J’ai
reçu gracieusement le Pass Tourisme
de l’Office de tourisme de Toulouse
lors de ce séjour, lequel me fut fort utile pour rédiger le présent billet et
qui m’a permis de découvrir des musées où, pour certains d'entre eux, je ne serais
peut-être pas passée et que je vous présente ici.
Toulouse sous
l’Empire romain : naissance d’une légende
La
grande Histoire de Toulouse débute
par une petite histoire située entre mythes et réalité. Nous sommes en l’an 250
après J.-C. alors que toute la Gaule est occupée par les romains (pour reprendre les mots d’une autre grande histoire).
Le Pape y envoie alors un de ses disciples pour tenter d’évangéliser la région.
C’est ainsi que le futur Saint-Saturnin (aussi appelé Saint-Sernin) débarque en
ville. Malheureusement pour lui, on lui demande de renier sa foi, ce qu’il
refuse, se voyant conséquemment attaché à un taureau et traîner dans les rues
de Tolosa (nom latin de Toulouse) où il perdit la tête (et la vie, ai-je besoin de préciser). Pourtant (et parce que je suis quelqu’un de très
positif), il en résulta des avantages! D’abord, l’homme eut droit à une
promotion post-mortem et fut déclaré martyr et Saint officiel. Puis, sa triste
aventure laissa à la ville deux célèbres bâtiments historiques devenus des
incontournables de la ville rose…
Le
corps du pénitent ayant été abandonné sur l’actuelle rue du Taur, certains de
ses fidèles entreprirent de l’enterrer à l’endroit où il fut découvert. C’est
donc ici que l’on commence cette visite historique de la ville, à l’église Notre-Dame du Taur.
Entrée
gratuite.
Devenu
lieu de pèlerinage largement fréquenté, les restes de la dépouille sont
transférés peu après à quelques pas de là, soit à la basilique Saint-Sernin, symbole de Toulouse. Située sur le chemin
de Compostelle, elle est la plus grande église romane de France. Impressionnante tant d’un point de vue
architectural qu’artistique, elle est devenue le monument le plus couru de la
cité. Les reliques du désormais Saint se retrouvent dans la crypte de la
basilique en compagnie d’autres confrères célèbres et de reliquaires marquants
de l’histoire chrétienne dont une épine de la couronne du Christ. De quoi
piquer la curiosité et purger ses péchés pour des décennies à venir!
La
basilique est accessible gratuitement. La crypte et son déambulatoire sont
accessibles au coût de 2,50€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
«Impressionnante tant d’un point de vue
architectural qu’artistique, elle est devenue le monument le plus couru de la
cité.»
Adresse
gourmande testée et approuvée
: Pastel et Sarrazin (75 rue du Taur). Du cidre et un joli
choix de crêpes dont on dit que ce sont les meilleures en ville. L’endroit
parfait pour le lunch. Mention spéciale à la galette chèvre et jambon Serrano.
Toulouse au
Moyen-Âge : voir la ville en rose
Toulouse est surnommée
« la ville rose » pour
l’utilisation, dès l’antiquité, de la brique de terre cuite de la région dans
ses constructions passant par toutes les teintes de rose. Au Moyen-Âge, la
ville voit s’élever de grands monuments bâtis de ces briques argileuses.
Politiques, religieux ou sociaux, ces bâtiments emblématiques de la ville à la
période des croisades raviront les amateurs d’arts, d’histoire et d’architecture…
Cette
boucle moyenâgeuse commence là où elle se doit : au Capitole de Toulouse. Siège du pouvoir municipal, le Capitole fut
bâti en 1190 par décision des Capitouls, les membres élus jusqu’au XVIIIe
siècle du conseil municipal. On s’y promène librement et gratuitement et, comme
je l’ai déjà dit sur d’autres plateformes, son intérieur m’a littéralement
éblouie!
Adresses
gourmandes testées et approuvées :
Le Salon d’Eugénie (16 rue des Lois). Un salon de thé
proposant des tartines maisons, de délicieux smoothies et des pâtisseries
décadentes. Croyez-moi, le choix sera difficile!
Ma Biche sur le Toit (4-8 rue du Lieutenant Colonel Pélissier). Restaurant situé sur le
toit des Galeries Lafayette et l’endroit parfait pour déjeuner avec une vue
imprenable sur la ville.
Difficile
de rater le couvent des Jacobins
dont la tour domine le paysage toulousain. Construite entre 1230 et 1385,
l’église abritait la congrégation des Dominicains et est consacrée à la
vénération du corps de Saint-Thomas d’Aquin. Abandonné par l’ordre après la
Révolution, le couvent accueille les troupes de Napoléon au XIXe
siècle qui saccagent l’endroit, lequel sera restauré dès 1905. Malgré son architecture gothique austère,
l’intérieur est lumineux et le cloître est un petit havre de paix où je me suis
posée quelques temps avec bonheur.
L’accès
est gratuit pour l’église et la chapelle de la Vierge. Le coût d’entrée du
couvent est de 4€ ou 5€ selon la saison (gratuit avec le Pass Tourisme).
«Malgré son architecture gothique austère,
l’intérieur est lumineux et le cloître est un petit havre de paix où je me suis
posée quelques temps avec bonheur.»
En
se dirigeant vers le fleuve, on remarque assurément cette image d’Épinal représentative
de la ville, soit l’Hôpital de la Grave près
du pont Saint-Pierre qui recevait, dès le Moyen-Âge, les pestiférés de la
région en dehors des murs de la ville avant qu’ils ne réussissent à y entrer
pour éviter ainsi la contamination. Si le bâtiment a été reconstruit au cours
des siècles, il demeure encore un hôpital et la balade le long de la rive
gauche de la Garonne est très agréable.
Mon
petit parcours médiéval nous mène maintenant devant le couvent des Augustins qui fut l’une de mes découvertes favorites
dans la ville. La construction démarra vers 1310 pour recevoir une communauté
de moines de Saint-Augustin. Suite au grand incendie de Toulouse en 1463, les
toits furent reconstruits avec l’aide de la population. Reconverti en musée des beaux-arts (le plus ancien de France après le Louvre), la mise en valeur des collections présentées y est absolument
magnifique!
Coût
d’entrée : 4€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
«Reconverti en musée des beaux-arts, la mise
en valeur des collections présentées y est absolument magnifique!»
Adresse
gourmande testée et approuvée :
Restaurant Émile (13 Place Saint-Georges). Qui dit Histoire
de Toulouse, dit plat historique et le classique des classiques s’il en est un ici,
c’est bien le cassoulet. Et
l’endroit de prédilection pour goûter au plus traditionnel d’entre tous, préparé
dans la plus pure tradition, c’est chez Émile!
Dernier
arrêt de cette ancienne période historique, un bâtiment ancré entre deux
époques qui surprendra le visiteur (du
moins, qui m’a agréablement surprise), la cathédrale Saint-Étienne. Sa construction débutant au XIIIe
siècle s’est prolongée jusqu’au XVIIe et on le remarque facilement. Un
clocher roman et une rosace digne de Notre-Dame, une façade mi-gothique et mi-romane,
une allée coupée en deux par la présence de deux églises en une, des vitraux
d’origine, deux orgues et la tombe du créateur du canal du Midi sous nos pieds,
il n’en faut sûrement pas plus pour vous convaincre d’entrer admirer ces
curiosités!
Entrée
gratuite.
Adresse
gourmande testée et approuvée :
L’Officina Gusto (7 Place Saint-Étienne). Une authentique
adresse italienne, une formule d’aperitivos à partager et une terrasse donnant
sur la cathédrale. Que demander de mieux??!!
Toulouse à la
Renaissance : voir la ville en bleu
Pendant
la Renaissance, l’industrie du pastel
connaît son âge d’or à Toulouse. La plante est utilisée dans la production de
teinture bleue qui orne les façades de la ville encore aujourd’hui. Le déclin
de cette industrie commence toutefois à se faire sentir de même que les guerres
de religion dans tout le pays. Malgré tout, l’époque a laissé ici des œuvres
urbaines vraiment intéressantes…
1523,
suite à quelques incendies, le collège universitaire de Saint-Raymond est
reconstruit à l’ombre de sa voisine, la basilique Saint-Sernin. De nos jours,
il s’agit à la fois d’un site archéologique et du musée Saint-Raymond d’histoire antique de Toulouse. Ce que j’ai
particulièrement aimé ici, c’est la qualité de conservation des pièces
archéologiques présentées mais surtout, de pouvoir marcher au sous-sol entre
les vestiges d’anciennes sépultures comme si l’on était nous-mêmes
archéologues!
Coût
d’entrée : 5€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
Adresse
gourmande testée et approuvée :
Le Jardin des Antiques (Place Saint-Sernin, dans la cour d’entrée du
musée). Une petite buvette très agréable posée dans le calme d’un écrin de
verdure et où une limonade rafraichissante de qualité vous sera servie.
Le
plus grand architecte toulousain de la Renaissance se prénomme Nicolas Bachelier
et en 1555 il entreprend, pour le compte du riche marchand Pierre d’Assézat, la
construction de son hôtel particulier. Depuis 1995, l’Hôtel d’Assézat accueille en ses murs la collection de Georges
Bemberg qu’il a offert à la municipalité et je ne peux que vous recommander la
visite. En plus d’être présentée dans ce
magnifique bâtiment, la collection comprend des œuvres d’art des plus grands
artistes des derniers siècles dans un décor royal. Amateurs d’arts, vous
serez servis!
Plein
tarif : 8€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
«En plus d’être présentée dans ce magnifique
bâtiment, la collection comprend des œuvres d’art des plus grands artistes des
derniers siècles dans un décor royal.»
Lorsqu’on
marche le long des rives de la Garonne aujourd’hui, il est difficile de
s’imaginer que pendant des siècles, elle provoquait de fréquentes inondations
sur la ville jusqu’à détruire complètement le quartier Saint-Cyprien sur la
rive gauche. C’est dans cette optique qu’on inaugura, en 1659, le Pont-Neuf qui devait résister aux crues
de la Garonne et qui y réussit puisqu’on l’emprunte encore pour traverser de
l’autre côté du fleuve!
Adresse
gourmande testée et approuvée :
Brasserie les Beaux-Arts (1 Quai de la Daurade). Restaurant huppé
de Toulouse au décor somptueux et à la terrasse donnant sur la Garonne. On s’y
rend avant tout pour déguster d’énormes plateaux de fruits de mer!
Toulouse aux temps de
la Révolution : on descend dans les rues
Après
avoir vu la ville s’embourgeoiser au cours du XVIIIe siècle,
enrichissant la noblesse et le clergé, le peuple descend dans la rue. Un nouvel
urbanisme voit le jour et c’est une époque parfaite pour découvrir la ville en balade
nature.
Désirant
accéder au centre de la ville par voie maritime, on entreprend les travaux pour
creuser le canal de Brienne en 1765
reliant ainsi la Garonne au canal du Midi. Il est possible d’y naviguer
quelques heures en achetant une des croisières commentées au départ du Quai de
la Daurade. Résidant tout près, j’y ai passé tous les jours pendant mon séjour,
tantôt pour un café en terrasse avec vue sur le canal, tantôt pour une petite
promenade le long de ses berges et ça valait le coup tout autant!
Les
bateaux toulousains : Tarif entre 12€ et 54€
(selon la saison et le circuit, tarif réduit avec le Pass Tourisme).
Toulouse
possède un ensemble de grands jardins publics pour les amoureux de la nature.
Formés de trois jardins reliés entre eux, soit le jardin Royal, le jardin des Plantes
et le Grand Rond, ils furent créés
entre 1752 et 1794. Parés de statuts, de fontaines, d’aires de jeux, de
nombreuses essences d’arbres et de fleurs et de mares aux canards, c’est le
rendez-vous parfait pour les familles le week-end et l’endroit idéal où
déguster une glace tout en observant la faune locale. On y trouve également le
Muséum d’histoire naturelle.
Coût
d’entrée au muséum : 7€ ou 9€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
S’il
y a bien des quartiers qui méritent le détour à Toulouse, c’est bien le quartier le Busca et le quartier St-Michel que je vous
recommande d’arpenter. Encastrés entre la Garonne et le canal du Midi, au sud
des jardins, on se balade dans ces quartiers populaires pour y admirer
lentement les jolies façades qui commencèrent à s’ériger sur ces terres à la
fin du XVIIIe siècle. Le Busca héberge également le Musée Georges-Labit dans une originale
villa mauresque bâtie en 1893 au cœur d’un jardin exotique. On y a rassemblé
une collection d’œuvres d’art asiatiques et d’antiquités égyptiennes vraiment
intéressante.
Coût
d’entrée au musée : 5€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
«…on se balade dans ces quartiers populaires
pour y admirer lentement les jolies façades…»
Adresse
gourmande testée et approuvée :
Le Biergarten Toulouse (60 Grande Rue Saint-Michel). Brasserie
bavaroise typique avec son jardin et ses longues tables conviviales où
s’attabler pour une bière ou casser la croûte à prix abordables.
Toulouse
contemporaine : modernité et dolce vita
Après
les deux grandes guerres, Toulouse devient véritablement une métropole à part
entière, en conservant des dimensions humaines, en s’épanouissant
culturellement, en s’ouvrant sur le fleuve et où la vie est douce. L’essor de
l’industrie aéronautique, grâce à l’implantation de la société Airbus en
périphérie de la ville, a contribué à donner à Toulouse sa réputation
d’avant-gardiste qui attire autant les étudiants, les artistes que les
professionnels de tous les domaines. Les ouvertures de lieux publics d’exception
se sont multipliées ces dernières décennies.
Aménagé
en 1981 au beau milieu du jardin Compans Caffarelli, le jardin japonais de Toulouse est classé jardin remarquable de
France. C’est un superbe espace vert zen et méditatif où on peut passer des
heures à observer les carpes ou les tortues de l’étang et à écouter les oiseaux
des jardins entre deux arbustes asiatiques.
Accès
gratuit.
Adresse
gourmande testée et approuvée :
Evangélina (33 boulevard Maréchal Leclerc). Espace restaurant-bar-lounge
élégant sur 3 étages qui propose une cuisine française raffinée aux prix plutôt
raisonnables. Mention spéciale au risotto gambas et noix de St-Jacques et à la
grande terrasse romantique.
Le
MATOU (Musée de l’Affiche de Toulouse) est peut-être un tout petit musée
qui s’est installé sur la rive gauche en 1983 seulement mais il présente une
exposition d’art graphique surprenante et colorée que j’ai beaucoup appréciée
et qui m’a fait découvrir des petits bijoux d’affiches publicitaires étonnantes.
Coût
d’entrée au musée : 4€ (gratuit avec le Pass Tourisme).
Adepte
d’art moderne? Direction rue Gramat
où la génération Street-Art s’expose sur ses murs depuis 1997. D’abord projet
associatif en partenariat avec les habitants du quartier, des œuvres éclatées y voient le jour depuis, changeantes au gré des
saisons, pour le plaisir de nos yeux.
«…des œuvres éclatées y voient le jour
depuis, changeantes au gré des saisons, pour le plaisir de nos yeux.»
Un
peu à l’extérieur de la ville, si vous recherchez calme, air frais et endroit
pour pique-niquer à l’ombre des arbres, rendez vous au Lac de Sesquières. Pour les plus intrépides s’y trouve une base de
loisirs pour pratiquer téléski, ski nautique ou wakeboard. On ne peut s’y
baigner mais les 65 hectares du parc représentent un lieu enchanteur où l’on
vient passer une journée champêtre en famille ou entre amis depuis plusieurs
années.
Accès
gratuit.
Enfin,
impossible de passer sous silence l’emblème de la Toulouse moderne : la Cité de l’Espace. Un site interactif unique
où s’initier à la culture scientifique et inauguré en 1997. On y devient
astronaute, l’espace de quelques heures!
Coût
d’entrée : entre 21€ et 26€ (selon la saison, tarif réduit avec le Pass
Tourisme).
Peu
importe ce que vous recherchez d’une ville en voyage (histoire et architecture,
arts modernes ou classiques, espaces naturels reposants, haute gastronomie,
divertissements pour la famille), j’espère vous avoir convaincus que Toulouse
est toute désignée pour plaire à tous.
Je remercie l’Office de tourisme de Toulouse pour
m’avoir accueillie si gentiment lors de ce séjour, me permettant l’accès
gratuit à plusieurs endroits. Toutes les opinions émises dans cet article demeurent
toutefois les miennes.
Pour mieux
découvrir Toulouse et d’autres adresses gourmandes, je vous recommande
fortement les blogues de trois copines, toulousaines d’adoption, qui arpentent
la ville depuis plusieurs années déjà et qui m’ont fait découvrir
chaleureusement leur ville, soit ceux de Pauline du blogue Petites évasions grandes aventures, Cindy de And so my dreams came true et
Sylvie du Coin des voyageurs.
Merci les filles!
Envie de
découvrir d’autres grandes villes sympathiques d’Europe? Suivez les liens
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Quelle belle idée de raconter Toulouse au fil des époques comme ça, c'est original et passionnant en même temps ! Et ton article m'a fait revivre plein de jolis souvenirs du mois de juillet :)
RépondreEffacerMerci Pauline! J'espère que l'article plaira à tes concitoyens aussi et que les miens iront fouiner sur ton blog!
EffacerOh la la Toulouse, j'y ai passé deux années formidables quand j'étais étudiante ! Les façades de brique rose, les bords de Garonne qui s'enflamment au soleil couchant, et puis mon cher quartier Saint-Michel... Ca me fait plaisir de revoir tous ces lieux familiers à travers tes écrits (au passage fort bien documentés). Figure-toi qu'en deux ans, je n'ai même pas pris un moment pour aller au musée des Augustins !
RépondreEffacerMerci beaucoup pour votre présence ici! Il faudra remédier à cet oubli, le musée en vaut vraiment la peine (et Toulouse mérite ce retour)! ;)
EffacerFaudrait vraiment que tu arrêtes avec tes articles beaucoup trop intéressants sur la France, car à chaque fois je rajoute une ville à ma bucket list! ;-) Merci, c'est super intéressant et complet... et les photos sont comme toujours vraiment jolies!
RépondreEffacerMerci beaucoup Mel! Va falloir que tu ajoutes quelques villes après ta visite en Belgique cet été! ;)
EffacerJe ne suis allée que deux fois à Toulouse mais j'avais beaucoup aimé la ville et surtout ses façades !
RépondreEffacerC'est vrai qu'elles sont belles!
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