La Réserve faunique
Mastigouche en chalet Modik
ou la nature sauvage
en tout-inclus!
Vous
rêvez de plein air, de grands espaces, de nature sauvage mais avec toutes les
commodités de la vie quotidienne ??? Se poser à un endroit où vous pourriez
vous sentir seul au monde l’espace de quelques jours, vous croyez que c’est un
idéal de vacances impossible à notre époque ? Sachez que tout ceci existe réellement
et probablement beaucoup plus près que vous ne le pensiez, à la Réserve faunique Mastigouche! Récit d’un week-end déconnecté dans un cadre
idyllique…
Située
à cheval sur les régions de Lanaudière et de la Mauricie, la Réserve faunique Mastigouche est
d’abord réputée pour la qualité de sa pêche. Faisant partie du réseau de la SÉPAQ (Société des Établissements
de Plein Air du Québec), à moins d’une heure trente de Montréal et tout près de
Trois-Rivières, elle fut longtemps l’hôte des fameux clubs privés américains.
Créée en 1971, dans le mouvement de démocratisation de l’accès au territoire
québécois, on y dénombre plus de 500 lacs (dont 135 proposent de l’hébergement)
et 13 rivières. C’est dire comme le terrain de jeux est grand et les
possibilités infinies!
Je
connais bien ce parc, habitant tout à côté. Au cours des ans, j’y ai
expérimenté le camping et la randonnée. J’y ai nagé, canoté et j’ai même déjà participé
au remplissage des salines de
chasseurs de mon entourage en prévision de la saison automnale. Cette fois-ci, j’étais invitée par la réserve
à tester leur récent chalet Modik offert en prêt-à-camper et la valeur de sa
pêche au lac Orignac, lac que je ne connaissais pas encore.
Découverte du chalet Modik et du lac
Orignac
J’y
suis arrivée le vendredi après-midi en passant par l’accueil Catherine à
Mandeville, première de mon équipage, mon frère qui m’accompagnait devant arriver
un peu plus tard. Premier constat : même avec ma petite voiture de format
standard, je me suis facilement rendue jusqu’au chalet (tout en restant prudente, bien sûr. On parle ici de chemins forestiers,
quand même). Tout de suite, en voyant le chalet et son intérieur, ce fut un
coup de cœur. Frigo, poêle et douche avec eau chaude fonctionnant à l’énergie
solaire ou au propane pour les plus douillets d’entre nous. Vaisselles, BBQ, 2
chambres pouvant accueillir 4 personnes, oreillers, poêle à bois intérieur pour
les nuits froides, table à pique-nique et poêle extérieur pour les soirées entre
amis près du feu, on y retrouve même les produits nettoyants, amplement de bois
pour tout un été ou le papier de toilette! Vraiment toutes les commodités de la
maison y sont. Parfait pour ne pas se compliquer la vie, on n’a plus qu’à
apporter son sac de couchage, son matériel de pêche, quelques vêtements et la
nourriture.
Mais le plus
grand bonheur de ce séjour, c’est sans aucun doute ce lac Orignac qui s’étend
au pied du chalet et son quai flanqué de deux chaloupes où je me suis empressée
de m’installer.
Immédiatement, j’ai été conquise par le lieu, ses paysages, sa tranquillité. Imaginez,
j’allais profiter d’un lac pour moi toute seule et d’un décor enchanteur
pendant toute une fin de semaine! Accueillie par le seul cri des huards sur le
lac, j’ai longuement profité de ce calme absolu, les pieds traînant au bout du
quai, verre de vin à la main, du repas en plein air qui allait suivre et de
cette soirée autour du feu où j’ai même aperçu une étoile filante traversant un
ciel magnifique, signe que les prochaines journées seraient parfaites!
La réservation en chalet Modik donne droit à un
lac (parfois même deux!) pour vous seul. Il est aussi possible de loger dans la
réserve en chalet, en camp rustique, en prêt-à-camper de style Huttopia ou en
camping. En chalet Modik, le tarif débute à 69,25$ par jour et par personne,
droits de pêche inclus et embarcation fournie.
«Mais
le plus grand bonheur de ce séjour, c’est sans aucun doute ce lac Orignac qui
s’étend au pied du chalet et son quai flanqué de deux chaloupes où je me suis
empressée de m’installer.»
Histoire de pêche à la Réserve
faunique Mastigouche
Après
une première douce nuit, on est réveillé par les rayons du soleil. Prendre le
café sur le quai, en pyjama, devient un moment magique. Trois séances de pêche
rythmeront la journée. D’abord plus courtes, des averses inopinées nous
obligeant à se réfugier sur notre balcon pour lire un peu ou faire la sieste.
Puis, vient une dernière séance de fin de journée de quelques heures. Chaque fois, ça mord rapidement et avec
bien peu de répit. De jolies truites sont remontées à intervalle régulier
du bout de nos lignes, tournant toujours autour d’une demi-livre chacune. De
quoi prévoir d’excellents repas pour le futur.
Encore mieux, au cours de cette dernière excursion sur le lac, on fait la rencontre de deux petites loutres nous observant de la rive d’un œil curieux, d’un castor traversant d’une île à l’autre pour rejoindre sa hutte et d’un canard grand harle prenant son envol à notre passage (mais il va falloir me croire sur parole parce que dégainer l’appareil-photo en même temps que de gérer une ligne frémissante, c’était mission impossible)! Ai-je vraiment besoin d’ajouter qu’ici, on prend la pleine mesure de cette nature encore à l’état sauvage… Frisson ultime, ce soir-là, au coucher du soleil, s’est fait entendre le cri d’un orignal dans cette montagne qui nous faisait face.
Encore mieux, au cours de cette dernière excursion sur le lac, on fait la rencontre de deux petites loutres nous observant de la rive d’un œil curieux, d’un castor traversant d’une île à l’autre pour rejoindre sa hutte et d’un canard grand harle prenant son envol à notre passage (mais il va falloir me croire sur parole parce que dégainer l’appareil-photo en même temps que de gérer une ligne frémissante, c’était mission impossible)! Ai-je vraiment besoin d’ajouter qu’ici, on prend la pleine mesure de cette nature encore à l’état sauvage… Frisson ultime, ce soir-là, au coucher du soleil, s’est fait entendre le cri d’un orignal dans cette montagne qui nous faisait face.
Vous
n’êtes pas amateurs de pêche? Qu’à cela ne tienne! Quelques jours de
villégiature seulement, déconnecté de la civilisation, à marcher en forêt, à se
baigner près du quai lorsque la température est douce, à observer la faune
ailée du parc, à partir en famille à la cueillette de bleuets ou à canoter
quand bon nous semble sur le lac, ça annonce tout autant un séjour parfait. Adeptes
de kayak? Pourquoi ne pas l’apporter jusqu’ici et en profiter pleinement!
Ici, c’est l’omble de fontaine indigène (la truite
mouchetée) qui est reine. Dans quelques autres lacs, il est aussi possible de
prendre du touladi (truite grise). Particularité très intéressante et méconnue,
la ouananiche, une espèce dérivée du
saumon et d’une grande rareté au Québec, se retrouve au lac Sorcier de la
réserve. Ensemencée par les propriétaires américains des anciens clubs de pêche
au début du XXe siècle, elle aurait disparu de certains lacs mais
prospéré dans celui-ci. La légende veut que le lac tire son nom du sorcier des
lieux qui hanterait son île. Oserez-vous vous laisser ensorceler??!!
Sachez aussi que vous pouvez louer un moteur sur
place pour votre chaloupe. En chalet Modik, vous êtes assurés d’avoir votre propre
lac pour la pêche, sans avoir à participer au tirage du soir.
«Ai-je
vraiment besoin d’ajouter qu’ici, on prend la pleine mesure de cette nature
encore à l’état sauvage…»
En randonnée à la Réserve faunique
Mastigouche
Ce
dernier matin au réveil, le vent s’est levé pendant la nuit et c’est devenu
plus frisquet. Le café, on le prendra près du feu dehors et le déjeuner sera
mangé à l’intérieur mais même là, on garde toujours cette belle vue sur le lac.
Avant de partir, je m’imprègne complètement des lieux, éternisant les derniers
moments au bord du lac, retardant le départ en explorant plus avant la forêt
qui m’entoure.
Mais avant de quitter définitivement le parc, un dernier arrêt s’impose. En effet, sur le chemin du retour, se trouve un petit sentier qui longe une rivière, celui des chutes Maubèche. On y découvre quelques petites cascades sinueuses pour atteindre rapidement une chute nichée au cœur de cette forêt et dont la berge invite à la pause et au pique-nique. Quelle merveilleuse façon de compléter ce séjour!
Mais avant de quitter définitivement le parc, un dernier arrêt s’impose. En effet, sur le chemin du retour, se trouve un petit sentier qui longe une rivière, celui des chutes Maubèche. On y découvre quelques petites cascades sinueuses pour atteindre rapidement une chute nichée au cœur de cette forêt et dont la berge invite à la pause et au pique-nique. Quelle merveilleuse façon de compléter ce séjour!
Pour les amateurs de randonnées, petites ou
longues, faciles ou plus ardues, il y a de quoi faire à la Réserve faunique
Mastigouche. Plusieurs sentiers sont possibles, proposant superbes points de
vue, petits coins intimes et panneaux d’interprétation dont les plus
fréquentés, celui des Six-Chutes et celui du lac Saint-Bernard. Le sentier
national traverse aussi le parc, contournant certains lacs ou montant en
altitude et quelques refuges ou abris sont disponibles le long du parcours.
«On
y découvre quelques petites cascades sinueuses pour atteindre rapidement une
chute nichée au cœur de cette forêt et dont la berge invite à la pause et au
pique-nique.»
Je
n’ai absolument rien à redire contre l’endroit. J’ai beau chercher un petit
point négatif à ce séjour pour contrebalancer mon trop grand (mais sincère) enthousiasme, je ne trouve
pas. À mon sens, il ne s’agit rien de
moins que du secret le mieux gardé de la SÉPAQ! Amis lecteurs d’ici et
d’ailleurs qui me suivez et qui recherchez la nature québécoise dans toute sa
splendeur mais un peu moins l’achalandage de nos grands parcs, il s’agit de
l’endroit idéal. L’été tire à sa fin par ici et la saison de chasse occupera le
terrain prochainement mais il vous est déjà possible de réserver votre séjour
pour l’an prochain et, je vous le garantis, vous en reviendrez enchantés. Moi,
je reviendrai assurément!
«Je reviendrai assurément!»
J’ai été invitée gracieusement pour ce séjour
par la Réserve faunique Mastigouche
et je l’en remercie mais les opinions émises dans cet article reflètent complètement
ma pensée. Sincèrement, c’était le paradis!
Vous aimez? Épinglez-moi!
Merci de me faire découvrir cet endroit. Je note pour une prochaine saison avec les enfants.
RépondreEffacerTout le plaisir est pour moi Sophie! Avec des enfants, c'est vraiment l'endroit idéal!
EffacerMon dieu comme ça me fait envie ce petit chalet !!!! C’est TOUT ce que j’aime ! Randonnées, lieu à toi tout seul, chalet cosy ! Tout est là pour passer un week-end de charme qui fait rêver ! Tu m’as donné envie de grands espaces de bon matin !
RépondreEffacerÇa me fait très plaisir de te faire découvrir l'endroit! Des petits séjours comme ça, ça fait tellement de bien!
EffacerTu vois, ça, c'est VRAIMENT l'image de Cocagne que j'ai du Canada : immense, idyllique, sauvage, avec des petites solitudes cosy au bord de la nature infinie... je rêve de ma cabane et de mon kayak, maintenant ;) Magnifique !
RépondreEffacerAllez, viens! C'est partout comme ça dans mon coin de pays! ;)
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